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dimanche 27 mars 2016

Exposition "Picasso. Sculptures" au Musée Picasso à Paris

[ par Martine Kervagoret ]




Un petit coup de cœur pour cette exposition qui célèbre la sculpture du maître espagnol et qui présente son goût pour les séries. Dans le somptueux escalier de l'Hotel Salé les 2 femmes au jardin ( je n'ai pas dessiné la blanche ) ont fière allure.


J'aime bien cette femme au chapeau  en tôle découpée, pliée et peinte et ces têtes au de femme au nez phallique me font rire (pauvre Marie Thérèse!).


Quelles soient en bronze peint, en céramique, en plâtre  j'avais envie des toutes les dessiner. J'ai adoré  aussi la petite fille à la corde, la guenon et son petit, les fous, métamorphoses, la femme enceinte......mais le temps m'a manqué.


Je trouve que les chèvres ont un air vraiment sympa ...... et je ne peux jamais m'empêcher de jeter un œil par les fenêtres le spectacle est toujours magnifique!
L'exposition reste jusqu'au 28 Août 2016 (attention en raison d'un nouvel accrochage certain étages sont fermés du 29 mars au 11 avril).

samedi 19 mars 2016

Un petit tour à l'Est... du globe !

[ par Annick Botrel ]


La Thaïlande.... pays qui fait rêver par ses plages paradisiaques, sa cuisine pleine de saveurs, etc. J'y suis allée avec mon compagnon pour un stage de rollers en plein milieu de la Thaïlande, au Nord-Ouest de Bangkok, à Khlong Nam Lai exactement, petit village d'environ 500 habitants. Voyage "exotique" et plein de contrastes.
Aéroport de Roissy-Charles de Gaulle. Température extérieure 5° C. Le voyage commence toujours dans l'aérogare.... La maladie du siècle est présente partout, smartphones en mains pour toutes les tranches d'âge! Ça tchache, épluche l'agenda, prend des photos, etc... Chacun dans sa bulle alors qu'il y a tant à observer !
Mais génial pour dessiner ! 




Bangkok. Température extérieure 30° C. Notre chauffeur de taxi à l'aéroport de Bangkok. Le tableau de bord est une véritable quincaillerie ambulante : bouddhas dans tous ses états, post-it, billets, stylos, chapelets, pinces, médailles, tickets, bonbons et j'en passe ! L'ambiance commence...




Côté face : une rue derrière notre hôtel, coincée entre des voies express et des tours de bureaux dernier cri, d'un luxe et d'une hauteur dignes de Singapore (de ce que j'en ai vu en photos !). Question raccordements électriques, ils sont très forts pour s'y retrouver. Chacun son compteur sur le poteau.



Côté pile : des centres commerciaux qui rivalisent de luxe. Avec toutes les grandes marques (Vuitton, Prada, Hermès etc...) Une vraie surenchère de bling-bling et en plus à proximité les uns des autres ! Et le métro derrière, sur 3 étages. Luxe aussi. Avec des voyageurs en file indienne qui attendent bien sagement derrière les portes pour laisser les autres descendre ! Paris pourrait en prendre de la graine...



Direction Nord-Ouest. Autre ambiance, plus rustique ! Levée tous les matins à 5h30 pour aller croquer le marché de Khlong Nam Lai. Une vendeuse de viande m'a même pris en photo avec sa tablette ! C'était moi la vedette !




Et un peu de bouddhisme dans le temple local. Pour info, les bouddhistes comptent les années à partir de la date de naissance de Bouddha. On est donc en 2559. Bref, je ne peux pas tout vous raconter, il y en aurait pour des pages et des pages et ce n'est pas l'endroit ! Voir mon blog perso, chapitre par chapitre. Prochains sketches : l'Asie à Paris ... il y a de quoi faire !

dimanche 13 mars 2016

Les créatures fantastiques d’Ai Weiwei au Bon Marché à Paris!

[ par Brigitte Lannaud Levy et Marion Rivolier ]



Bienvenue dans le majestueux bestiaire poétique, onirique et féérique de Ai Weiwei. C'était au Bon Marché le mois dernier. Alors si vous avez raté cette fabuleuse exposition "ER XI air de jeux" - la première en France- de l’artiste chinois Ai Weiwei, voici quelques croquis des créatures monumentales qui ont enchanté les visiteurs de ce grand magasin de la rive gauche et les sketchers parisiens qui les ont dessinées.
L’affluence à cette exposition était si forte que le plus difficile était tout d’abord de trouver une place au calme pour peindre sur le vif ces chimères mythologiques. Puis, pas simple non plus de croquer ces monstres volants en papier de soie blanc qui se jouaient de la transparence et de la lumière. C’est vu d’en bas confortablement installée sur un stand de maquillage que je me suis attaquée dans un premier temps au Heluo, une sorte de tête de poisson-chat doté de dix corps .
Les vendeuses très accueillantes m’ont dit que comme elles, je maquillais ces monstres de papier tout blancs en leur mettant de la couleur. Et que d’une certaine façon je leur donnais bonne mine !


Très impressionnée par lui, je suis montée au troisième le peindre vu d’en haut. Et privilège du dessinateur par rapport au photographe, je me suis débarrassée des clients pour que ce charmant monstre de papier soit le héros de la scène.


Parmi les vingt-deux créatures fantastiques - le plus souvent tombées du ciel grâce à une hauteur sous plafond vertigineuse-, il y a en une au sol tout à fait monumentale et intitulée : le dragon en quatre segments. Comme c’est mon signe astrologique chinois, je ne pouvais pas résister à l’envie de croquer ce symbole de persévérance et de force. Imposant par sa taille, le dragon de Ai Weiwei est tout en légèreté grâce à sa structure en tissage de bambou recouverte de papier de soie. Il fallait s’armer de patience pour restituer toute l’émotion poétique d’une telle œuvre aussi imposante que délicate. Mais c’était un joli moment de dessin où j’ai oublié que j’étais dans un temple du shopping parisien pour me retrouver comme transportée deux mille ans en arrière en Chine impériale. Magique !                                        
[Brigitte Lannaud Levy]


Merci à Brigitte pour l'invitation à partager une de mes aquarelles de l'exposition Ai Weiwei dans cet article : j'ai été fascinée par la poésie et l'élégance de ces créatures d'osier et de papier. Je me suis installée au calme au 3ème étage du Grand Magasin et j'ai essayé de faire apparaître ces sculptures blanches et translucide dans cet univers très clair et lumineux; un véritable challenge!                                           
[Marion Rivolier]

dimanche 6 mars 2016

Sous le regard de Vénus à Juvisy...

[par Agnès Selles]



Les transiliens, qui jusqu'à présent se rendaient à la gare de Juvisy pour prendre leur train, devront bientôt utiliser "la solution de mobilité du Grand Pôle Intermodal."
Si les mots changent, c'est aussi tout un quartier qui se transforme. Les anciens bâtiments industriels ont été démolis, les camps roms évacués, quelques arbres abattus et de nouveaux logements ont poussé comme des champignons. Seules quelques maisons en meulière en bord de Seine ont résisté. La rue de Draveil semble en sursis.


A la gare (pardon ! au Pôle Intermodal), je suis allée dessiner les derniers instants de ce quartier vieillissant.


Les passants qui lèvent la tête aperçoivent tout en haut de la tour de l'horloge une étrange sculpture. C'est la vénus Terminus réalisée par Alain Silly. Elle représente un des personnages du tableau "Le déjeuner sur l'herbe" d'Edouard Manet, et elle est entourée d'une structure métallique purement SNCF constituée de barrières, plateau repas,etc...
J'ai longtemps cru que cette femme nue était un mannequin échappé une nuit d'une vitrine de magasin, et qui surprise par le jour, s'était réfugiée en haut de la tour.
Elle semble jeter un regard perplexe sur les travaux....