[ par Béatrice Kluge ]
Pendant cet hiver qui m'a semblé interminable et au cours duquel j'ai ressenti un manque de lumière plus important que les autres années, j'ai perdu un peu la main pour dessiner. Comme un animal en hibernation, je me suis retirée dans ma tanière en attendant le printemps.
Avec impatience je guettais l'évolution les petits bouts de nature que nous avons à Paris, nous annoncer le retour de la lumière et de la douceur.
Et puis voilà. Les bourgeons sortent, les nouvelles feuilles pointent, les premiers arbres fleurissent et les fleurs du printemps sortent. C'était donc maintenant à mon tout de pointer le nez dehors et de reprendre mon carnet depuis longtemps délaissé.
Mon idée de dessin de bourgeon et de paysage urbain s'est révélé un exercice de composition. Comme mon œil ne peut pas saisir les deux plans en même temps, j'ai dû les superposer. C'est une des raisons pour lesquelles il m'a semblé évident de traiter le premier plan différemment que l'arrière plan.
L'autre raison réside dans la motivation pour reprendre mes crayons : l'arrivée du Printemps.
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