[ par Delphine Priollaud-Stoclet ]
Je dessine aux quatre coins du monde avec bonheur... et rarement à Paris, faute de temps quand je pose enfin mes valises at home.
Ce vendredi 20 avril, le ciel est aussi bleu que mon manque de motivation à défricher paperasseries, comptabilité, requêtes et mails en attente. Empoignant mon sac de dessin, je saute dans le premier RER, direction Magenta, sans vraiment savoir où je poserai mes aquarelles. Sans conviction, je me dirige à pied vers la Gare de l'Est et tombe nez à nez avec deux grues paradant au-dessus des voies de chemin de fer. Peu importent les odeurs de pisse et les crachats, impossible de résister.
Puis je me dis que j'irais bien acheter quelques citrons caviar à l'épicerie indienne du passage Brady. Trois citrons et deux pâtes de curry vert plus tard (plus de place pour la sauce tandoori), je débouche dans la rue du faubourg Saint-Denis inondée de soleil. Juste le temps d'un café-croquis, coincée entre deux potes qui évoquent leurs histoires de cul et d'alcool et un clochard accordéoniste. Finalement, c'est très exotique Paris...
Je file ensuite vers le Forum des Halles pour repérer le lieu du workshop "Quand la lumière fait de l'ombre" que j'animerai le dimanche d'après pour le programme USK 10X10 à Paris.
L'occasion de tester rapidement une proposition sur l'étude des contrastes maximums de valeurs autour de l'Eglise saint-Eustache et de la rue du Jour. Pas si simple la balance des noirs et des blancs !
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