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dimanche 25 octobre 2015

Vert et verre aux Serres d'Auteuil


Par le froid qui commence, pratique de se retrouver au chaud dans une ambiance tropicale ! Une fois de plus, direction les Serres d'Auteuil, près de chez moi. La difficulté avec une végétation dense, c'est d'arriver à distinguer et accentuer les différences de verts et donner la sensation des plans différents sans le recours à la perspective de bâtiments. Sinon, gare aux plat d'épinards ! Pas sûr que ce dessin n'en soit pas un ;))


Ici, je me suis aidée de la structure de la serre qui donne un peu de lignes droites dans ce fouillis végétal.



Et là, la serre m'a bien aidée ainsi que les ombres au sol.

mardi 20 octobre 2015

Sur les traces de la Petite Ceinture de Paris / Tronçon nord.

Ancienne gare du Boulevard Ornano (18e). Aujourd’hui la Recyclerie.
Cherchant une thématique de dessin, j’ai eu l’idée de m’intéresser d’un peu plus près à ces petits morceaux de chemin de fer condamnés, qu’on croise par-ci par-là, porche de la périphérie de la ville ; l’ancienne Petite Ceinture. Ci-dessus, l’ancienne gare du Boulevard Ornano (18e) devenue « La Recyclerie », un endroit un peu alternatif qui propose des ateliers et événements axés autour de « Réduire – Réutiliser – Recycler » et un bistrot. On aperçoit sur mon dessin, fait depuis le jardin aromatique, la halle des voyageurs au dessus des voies et la salle des bagages et colis à gauche.

Jardin de la rue du Colonel Manhes, 17e
Un peu d’histoire :
La petite ceinture a été construite successivement de 1852 à 1854. A l’époque le tracé se situait encore en dehors de la ville et n’était destiné qu’aux marchandises venant de tout part à destination d’acheminement dans la ville ou à la réexpédition ailleurs.
A partir de 1854, un service de voyageurs à été petit à petit mis en place avec la construction de nouvelles gares à l’occasion des Expositions Universelles. En 1934, on arrêta le service des voyageurs, devenu trop coûteux, sauf le tronçon à l’Ouest, la ligne Auteuil, dont une partie est reprise par la suite par le RER C. Le transport de voyageurs de la Petite Ceinture a été remplacé par le bus PC portant ses initiales. Le transport des marchandises s’arrêta en 1993 après un long déclin depuis les années 70.
Le Ground Control, 26ter rue Ordener (18e)
Ce sont des anciens entrepôts de la SNCF devenus un lieu qui se dit « bar éphémère, libre et curieux » où on joue à la pétanque entre les voies ferrées ou on se languit dans des transats sous des parasols.

Place de l’Argonne (19e)
Un petit tronçon entre l’ancienne gare de Flandre et le pont de l’Orque. Les éléments de signalisation ferroviaire restent un témoin de l’époque où ces grosses machines à vapeur puis électriques y circulaient.


Dessins dans le nord de Paris. Affaire à suivre.

jeudi 15 octobre 2015

Anish Kapoor au Château de Versailles, explosif!


Jusqu'au 1er novembre 2015, Anish Kapoor investit le château de Versailles. Difficile de passer à côté des controverses et bruits médiatiques autour de cette exposition. "Dirty Corner" (ci-dessus) a été dégradée quatre fois déjà! L'artiste a décidé de recouvrir intelligemment les inscriptions nauséabondes qui maculaient le grand cône et les blocs de marbre brut : de grands aplats en feuilles d'or. Cette oeuvre est une des plus puissantes de cette exposition, parfaitement à l'échelle du jardin et du tapis vert créant un chaos savamment organisé dans cet espace tiré au cordeau.


"Sectional Body preparing for Monadic Singularity" est placée au centre d'une clairière. Il y a comme un air de famille avec l'incroyable installation "Léviathan" au Grand Palais; mais moins de force et d'épure, je pense.


Le travail de la cire chez Kapoor est une figure imposée mais toujours renouvelée, c'est avec la force d'un boulet de canon que l'on reçoit cette oeuvre installée dans la salle du Jeu de Paume, "Shooting into the Corner". C'est d'une violence extrême et pourtant l'on est happé par la beauté de la composition et des matériaux...
Courrez-y avant que ce soit terminé!
[aquarelle + encre, 21x60cm sur carnet moleskine aquarelle]

dimanche 11 octobre 2015

Dans l'œil du flâneur.


Sur les quais de Seine, cet espace éphémère, élégamment  habillé de collages poétiques de l’illustrateur Emmanuel Pierre, n’a sans doute pas échappé à vos regards aiguisés de sketchers parisiens. Son enseigne lumineuse «Dans l’œil du flâneur»,  toute de couleurs bariolées, se détachait dans le ciel de Paris en cette fin septembre. Après la Saatchi-Gallery de Londres, c’est sur le port de Solférino entre le musée d’Orsay et l’Assemblée nationale que cette exposition itinérante de la maison Hermès a fait escale dans notre capitale. Elle n’a hélas duré que deux semaines et s’est terminée le 5 octobre dernier. Pour ceux qui l’auraient ratée, je l’ai immortalisée en quelques croquis à l’aquarelle et encre sur carnet de Moleskine.


Avant de découvrir ce parcours féérique scénographié par le designer et artiste Hubert le Gall, vous êtes accueillis à l’extérieur par des contorsionnistes, des jongleurs et des acrobates qui présentent à l’air libre leurs numéros comme dans les cirques d’antan. Un homme-sandwich déambule avec une pancarte où on peut lire une jolie citation de Henri Calet «Il ne me déplait pas en marchant, de me perdre un peu, de sortir du temps »


Puis vous pénétrez dans ce lieu comme dans un cabinet de curiosités. Onze installations oniriques vous présentent les œuvres de jeunes créateurs hétéroclites (Street- artiste, vidéaste, plasticien, chorégraphe…) qui mettent en valeur de façon surréaliste ou poétique des objets rares issus de la collection du fondateur de la maison Hermès : Émile Hermès (1871-1951). On ne peut s’empêcher de penser à l’univers surréaliste de René Magritte. Ces objets, pleins d’âme et de charme, sont toujours présentés avec beaucoup d’humour.  C’est ainsi que vous croisez un éléphant dans un magasin de porcelaine ou un poisson volant échappé de sa cage à oiseau ouverte.


Ou encore un très branché bouledogue français sorti d’une boîte de nuit pour chiens: le Hotdog club. Baudelaire disait « Le génie n’est que l’enfance retrouvée à volonté ». Et c’est ce que l’on ressent lorsque l’on circule de salle en salle dans ces univers où l’imaginaire prend tous ses droits.



Tiens, tiens au « Café des objets oubliés », une boîte d’aquarelle est restée sur une table de bistro. Serait-elle celle d’un Urban Sketcher tête en l'air, qui a croqué l’expo? En vous approchant des lumineux godets, vous découvrez que les bleus sont un vrai ciel d’azur où filent les nuages ou encore une mer du sud dont vous voyez le clapotis scintiller. Pour de vrai! Il fallait bien toute la magie d’un vidéaste plasticien, pour nous provoquer une irrésistible envie de plonger réellement dans les couleurs azurées d’une boîte d’aquarelle.

mardi 6 octobre 2015

La chasse aux échauguettes parisiennes!


Une échauguette est une guérite construite en surplomb grâce à laquelle le guet disposait d'une vue étendue sur les environs, par extension, c'est une petite tourelle placée au coin  d’une maison d’habitation,. Ici l'échauguette de l'ancien hôtel Hérouet.


Commencée avec des copains , j'ai continué la chasse après leur départ. Ici l 'échauguette de l'hôtel  Lamoignon .


Elles ont toutes des formes différentes, c'est toujours un plaisir de dessiner l'hôtel de Sens dans le 4ème arrondissement.


 Ici l'échauguette Rue saint Paul.


Allez une petite dernière rue Hautefeuille ...on devient vite addict :)