[ par Urban Sketchers Paris ]
La 7ème rencontre Urban Sketchers France s'est déroulée à Dijon du 31 mai au 2 juin 2019.
C'est le groupe Urban Sketchers Bourgogne Franche-Comté qui s'est chargé d'organiser ce bel événement.
Marion Rivolier:
Arrivée la veille à Dijon, plusieurs peintures pour s'échauffer, il est temps de s’attaquer au célèbre ours de François Pompon. Ne pas le dessiner, le garder en réserve, et surtout essayer de capturer ses courbes un peu étranges. Ce sont les arbres et arbustes, en couleurs et en valeurs qui me permettent de le faire apparaître. Je suis à l’ombre des feuillages pour m’abriter de la chaleur et ils portent ombre sur mon dessin, donc pas simple à gérer ... nous sommes aussi beaucoup sollicités par les passants qui se demandent pourquoi tant de gens dessinent. Ils pensent qu’il y a concours de peinture. Quand on leur répond que c’est une rencontre amicale d’Urban Sketchers et qu’il n’y a rien à gagner, ils restent interloqués... de nos jours, rassembler 350 personnes avec aucun prix à la clé leur semble absurde. Et bien pour nous, c’est ce pourquoi nous le faisons, échange et partage dans la générosité et l’amitié!
Week-end réussi grâce à l’équipe organisatrice, à leur gentillesse et à leur gestion impeccable d’un groupe de 350 personnes!
Annick Botrel:
En arrivant à Dijon, je ne m'attendais pas à voir une ville au patrimoine architectural si prestigieux.
Le centre historique a été magnifiquement restauré. Les innombrables églises de toutes les époques et de tous les styles et les maisons à colombages du Moyen-Age cohabitent parfaitement avec les hôtels particuliers du XVIIIe siècle. Le choix du sujet était parfois difficile car les angles de vue étaient nombreux... et compliqués. Que de toits enchevêtrés et de clochers différents ! Question perspective et architecture, nous étions servis. Un vrai régal. Les touristes, nombreux pour ce week-end de l'Ascension, ont été très curieux et bienveillants devant ces ribambelles de croqueurs.
Quant à l'organisation de cette rencontre, bravo. Les parcours étaient très bien faits et les visites spéciales avec Fred le conférencier, passionnantes. Un grand merci à toute l'équipe de Bourgogne-Franche-Comté.
Anne Weber:
C'est par une journée d'automne glaciale et pluvieuse que j'ai visité Dijon il y a une vingtaine d'années ; c'est donc avec un grand plaisir que j'ai découvert un tout autre aspect de cette magnifique ville par un grand week-end ensoleillé !Le fait que le centre-ville soit en grande partie piéton a rendu particulièrement agréable mon séjour et a facilité les échanges avec les habitants curieux de me voir dessiner assise par terre en plein milieu de la rue de la Verrerie. J'ai choisi de travailler sur un carnet accordéon rempli au gré de mes pérégrinations dans la ville, voici mon morceau préféré : on y retrouve un immeuble art nouveau (surnommé par tous les sketchers "la maison japonaise"), une façade renaissance de la rue des Forges et le fameux ours de Pompon qui m'a permis de fuir la chaleur.
Un grand merci aux organisateurs et en particulier à Fred, dont j'ai particulièrement apprécié les explications pendant les visites privilégiées qu'il nous a permis d'effectuer !
Me voilà de retour à Dijon après une première visite 13 ans plus tôt.
Alors que je n'étais à l'époque qu'un touriste venu se balader trois heures dans la ville sous la pluie, là je me suis accordé trois jours pour dessiner la ville sous un soleil toujours présent. A l'exception d'un "jardin proche de la gare", en l'occurrence le jardin Darcy, je n'ai rien reconnu de l'époque. Et tant mieux. Je me suis régalé en découvrant rues piétonnes, églises immenses, et places animées, le tout dans le centre ville. Inspiré, je me suis offert le plaisir de croquer la très haute Notre-Dame deux fois sur deux pages. Devant un édifice aussi magnifique, que faire d'autre ? Un grand merci aux organisateurs de cette rencontre très réussie.
Alors que je n'étais à l'époque qu'un touriste venu se balader trois heures dans la ville sous la pluie, là je me suis accordé trois jours pour dessiner la ville sous un soleil toujours présent. A l'exception d'un "jardin proche de la gare", en l'occurrence le jardin Darcy, je n'ai rien reconnu de l'époque. Et tant mieux. Je me suis régalé en découvrant rues piétonnes, églises immenses, et places animées, le tout dans le centre ville. Inspiré, je me suis offert le plaisir de croquer la très haute Notre-Dame deux fois sur deux pages. Devant un édifice aussi magnifique, que faire d'autre ? Un grand merci aux organisateurs de cette rencontre très réussie.
Sophie Voisin:
Trois jours, le nez en l’air et le pinceau vagabond, à musarder et découvrir une ville où je n’étais jamais allée. C’est là une partie de la magie des rencontres nationales Urban Sketchers.Le centre historique contient beaucoup d’immeubles de toute beauté, mascarons grimaçants ou impavides, petites rues pavées, toitures biscornues. J’ai particulièrement apprécié le musée des Beaux-Arts - plutôt bien rénové, hormis une circulation assez improbable - la salle des gisants avec son cortège de pleurants et l’interprétation inspirée et très émouvante qu’en a faite l’artiste dijonnais Yan Pei-Ming.
Mention spéciale aussi au musée Rude où le Départ des volontaires, encadré par deux hauts murs de l’ancienne église St Etienne impressionne par son gigantisme.
A mon tour de remercier les organisateurs pour cette belle rencontre et ces découvertes !
Marie-Christine Compan:
Merci à la délégation parisienne, talentueuse et détendue, pour sa visite et aussi pour ce retour enthousiaste qui fait chaud au cœur ! Vous nous avez accueillis assez souvent à Paris, on était heureux de vous rendre la pareille...
RépondreSupprimerMerci Christine, c'était tellement chouette que l'on ne pouvait faire autrement que chanter vos louanges!
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