Le hall d'entrée.
[ aquarelle 13x41cm sur carnet moleskine aquarelle ]
Ce samedi dernier les Paris Sketchers se sont retrouvés pour découvrir
ce centre culturel et monument historique situé dans le 3e arrondissement, et pour dessiner
l'exposition, "Arrgh ! Mostres de mode" (voir les dessins ici !).
Construit par l'architecte Alphonse Cusin en 1862, le théatre de la Gaîté-Lyrique était à l'époque un des joyaux de la scène culturelle parisienne, avec une salle à l’italienne de 1800 places - une des plus grandes à Paris. Jacques Offenbach en est le directeur en 1873, et le lieu devient "le temple de l'opérette". La Gaîté Lyrique accueillit ensuite des nombreux succès : notamment les Ballets russes de Serge Diaghilev en 1918 et des créations sous la direction de Henri Montjoye et Germaine Roger après la Seconde Guerre mondiale.
Elle ferme en 1963, et rouvre épisodiquement. Des longues périodes de délabrement découlent, différentes parties sont condamnées, l'intérieur transfiguré... Au début des années 1980, la façade, le foyer de l'Impératrice Eugénie et le hall d'entrée sont rénovés, mais la grande salle est bétonnée. Le théâtre finit transformé en parc d'attraction, un échec et qui ferme après juste quelques semaines d'ouverture en 1989.
Puis elle sommeille pendant plus de 10 ans, jusqu'à ce que la Ville de Paris lance un concours en 2002 d'y créer un lieu dédié à la musique actuelle et aux cultures numériques. Résultat : la Gaité Lyrique
rouvre enfin ses portes en 2011. Voici quelques dessins et notre reportage de la journée :
[ aquarelle 21x60cm sur carnet moleskine aquarelle ]
La Gaité Lyrique a été pour moi cet après-midi une véritable découverte. Cela faisait des mois (depuis l'ouverture) que je voulais y aller et ce mini-sketchcrawl est tombé à pique. Ce qui m'a plu c'est le mariage réussi entre l'architecture ancienne et l'architecture contemporaine. Des le hall d'entrée, l'exposition déborde hors des espaces d'exposition: ça permet de guider les visiteurs dans les différents espaces et notamment vers le premier étage et le centre de ressources au design très contemporain. L'utilisation de matériaux transparents, translucides, réfléchissants et de couleurs assez vives donnent du pépés aux espaces et créent un lieu intimiste. Mais cette ambiance n'est pas si facile à transcrire en peinture surtout le travail déstructuré fait avec les éclairages!
— Marion
Le foyer historique de l'impératrice Eugénie de la Gaîté lyrique, au second étage du bâtiment.
[ encre et aquarelle sur page de carnet, (17,5 x 52 cm) ]
Un des miroirs du foyer historique.
[ encre sur page de carnet ( 17 x 26 cm) ]
Je ne connaissais pas du tout ce lieu, je n'ai même pas pris le temps de visiter l'exposition temporaire sur la mode, curieuse de visiter l'ensemble des lieux.
L'endroit est ce que l'on appellerait "tendance". Lieu de rencontres culturelles entre beaux-arts, musique, graphisme. J'ai d'ailleurs beaucoup apprécié la programmation musicale "seventies", au moment où je croquais au 1er étage du bâtiment. J'ai compris que des concerts plus ou moins expérimentaux y étaient souvent programmés.
La documentation littéraire est assez riche et "pointue" dans le domaine de la mode, et côtoie un espace de jeux vidéos. Le mariage des deux est intéressant.
J'ai beaucoup aimé le foyer historique de l'Impératrice Eugénie du second étage, aujourd'hui transformé en bar. La noblesse des très hauts plafonds, les peintures murales, les colonnes sculptées d'éléments dorés, et les hauts miroirs contrastent bien avec l'ambiance plus "électro" des cloisons miroitantes de la sortie ainsi que des niveaux inférieurs.
J'imagine que l'esprit d'Offenbach doit venir roder y roder certains soirs.
En plus le cappucino y est servi dans un haut gobelet et... la mousse est riche!
C'était très sympa de se retrouver entre tous les sketchers vers 17h, nouvelle dans la troupe, je suis toujours heureuse de rencontrer des amoureux du dessin si différents.
Je conseille vivement d'aller visiter ce lieu où chacun peux nourrir sa curiosité.
– Laureen
Dans le hall d'entrée l'oeuvre "Souvenir" (2013) de Paul Graves.
Chaussures Alexander Mc Queen (automne/hiver 2009).
Ayant organisé ce rendez-vous, j'ai voulu rester dans le hall d'entrée au début pour accueillir. J'ai donc commencé par croquer l'oeuvre présentée dans le hall ("Souvenir", 2013, de Paul Graves avec des chaussures Alexander Mc Queen, automne/hiver 2009). J'ai pris mon temps comme d'habitude, du coup je n'ai croqué que cela! Je n'ai même pas vu le reste de l'exposition! Je compte y retourner prochainement pour la voir et la croquer, j'en ferai peut-être un post bientôt! L'après-midi a été chouette avec une douzaine de participants sympas!
– Fleur
Il fait beau. Enfin...! Je décide donc de profiter de ce soleil bienfaiteur et je m'attaque à la façade de la Gaîté Lyrique. Les cadres rouges des fenêtres et le ciel bleu qui se reflète dans le verre égaient ces arbres encore sans feuilles.
– Aliette
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