[ Par Delphine Priollaud-Stoclet ]
Norberto Dorantes, Marion Rivolier et moi-même sommes ravis du succès rencontré par l'annonce du Workshop qui se déroulera à paris du 20 au 23 juillet à Paris. Il affiche même complet, et nous travaillons activement pour permettre aux 27 stagiaires de vivre une belle expérience humaine et graphique.
Malgré le mauvais temps de ce dimanche, j'ai décidé de tester in situ mon atelier, From splashes to lines (des éclaboussures aux lignes).
Installée à la terrasse du café Beaubourg, je ne me lasse pas de ce point de vue latéral sur la façade du Centre Georges Pompidou.
Ça ne ressemble pas à grand chose, direz-vous ? Hé oui ! Voici le point de départ d'un croquis qui ne se prend pas la tête... Je m'amuse à fixer les teintes, j'apprivoise l'espace avec un peu d'eau colorée. Nous verrons bien où ça nous mène.
Tiens, voilà que la ligne s'invite : il n'y a qu'à s'appuyer sur la couleur en structurant éclaboussures et lavis par un trait qui suit en rythme le mouvement du sujet. C'est tout simple et très amusant. Et puis quel plaisir (un brin transgressif) de constater que débordements et coulures, approximations et décalages font partie de l'aventure en la rendant bien plus vivante !
Je reviens à l'aquarelle pour insister sur les contrastes et donner plus de peps à mon croquis. Lignes et couleurs dialoguent vraiment, juste le temps d'un café émaillé de quelques gouttes de pluie.
En 25 minutes, j'ai rencontré une petite fille subjuguée par ma palette de couleurs qui m'a raconté toute l'histoire de la sorcière Cra-Cra au lieu d'aller goûter avec son papa, une Suédoise et une Danoise marrantes, une touriste américaine qui m'a mitraillée en douce. Dessiner, c'est aussi s'ouvrir au monde.
Dans un tout autre registre, j'expliquerai également à Montmartre l'art de dessiner en en faisant le moins possible... Mais on ne va pas tout dévoiler non plus !
Super démonstration, Delphine!
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