[ par MatLet - dessins de Juan Carlos Figuera, Santi Sallés et Mat Let ]
Le hall vu par Santi, Juan Carlos et Mat |
En plein mois d'août, nous n'étions que deux à être disponibles : Juan Carlos Figuera, infatigable sketcher vénézuélien et moi-même.
Nous nous retrouvons à Gare du Nord et après une petite bière pour faire connaissance avec Santi, nous nous mettons au travail. Mes camarades n'ont clairement peur de rien : ils choisissent comme premier sujet le hall principal de la gare, vu depuis la plateforme qui sert à embarquer vers Londres.
Santi attaque tout de suite, dans une sorte de ligne continue avec son crayon à papier résistant à l'eau. Pour Juan Carlos, c'est aquarelle direct !
Quant à moi, je suis un peu intimidé et je commence par faire une planche de croquis des gens en contrebas. Je finis par me lancer, en commençant avec la peinture, histoire de ne pas me perdre dans les détails.
Finalement, je termine avant mes camarades ce qui me donne le temps de les voir à l'oeuvre. J'observe Juan ajouter des ombres profondes sur son papier détrempé et Santi procéder à une mise en couleur rapide en niveaux de gris.
Trois croqueurs, trois résultats très différents !
La fine équipe à l'oeuvre |
Fidèles à eux-mêmes, mes camarades attaquent de manière frontale la complexité du paysage ferroviaire qui s'offre à nous : rails, pont, câbles dans tous les sens, poteaux innombrables... Rien ne leur fait peur !
Juan est vraiment habité quand il peint ! Il n'a jamais la patience d'attendre que la peinture sèche et rajoute des touches qui semblent anarchiques mais sont en fait très précises.
Santi est plus posé, il s'assoit et attaque sont croquis tranquillement. Cette fois il a changé de technique : il passe à l'acrylique !
Je dois déjà partir. Avec Santi, on se quitte en se donnant rendez-vous à Barcelone ou ailleurs pour une seconde manche de croquis ! Quant à Juan Carlos, il est encore à Paris pour un moment et on se reverra bientôt !
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerToujours autant de plaisir à retrouver les croquis sensibles de Santiago et content de découvrir les vôtres à Juan Carlos et toi.
RépondreSupprimerOups, mon correcteur orthographique ne connaît pas Santi !
RépondreSupprimer