[ Par Anne Weber ]
Toujours à l’affût de nouveaux lieux à dessiner, un article sur un site internet a piqué ma curiosité : la Cité Internationale organise la deuxième édition du festival « Jardins du monde en mouvement » .
Profitant d’une belle journée estivale, je commence mon exploration de bon matin ; cinq lauréats ont été retenus et leurs projets sont disséminés parmi les Maisons de la Cité.
À la Maison du Japon, des kokedamas (traduire par boule de mousse dans laquelle vit une plante) sont accrochés dans les arbres, l’ensemble est harmonieux mais l’installation est complètement à l’ombre, je poursuis donc mon chemin
À la Maison de l’Inde, sept totems sont éparpillés, chacun représente un élément du monde vivant (vent, pluie, végétal...), je suis immédiatement attirée par le toit rouge transparent de l'un d'eux qui projette une ombre de la même couleur sur le sol et je sors mes pinceaux...
Trois totems plus tard, je décide de changer d'installation : il y a bien un joli virus du sel (tous les projets sont liés à la défense de l'environnement - contamination des terres arables du Delta du Mékong par les eaux salines en l'occurrence) à la Maison de l'Asie du Sud-Est mais trop peu d'ombre pour supporter la chaleur.
Je m'installe finalement devant l'installation de la Fondation de Monaco : un banc de poissons qui flotte au dessus d'une pelouse qui représente la Mer Méditerranée pour rappeler la fragilité de la biodiversité.
La Cité Internationale est desservie par le rer B et le festival dure jusqu'au 4 novembre.
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