[ par Marion Rivolier ]
Depuis la mi-juillet, Paris Plage s'est installé, comme tous les ans, sur les berges de la Seine. J'adore pouvoir marcher ou faire du vélo le long de l'eau, cela donne une sensation de fraîcheur, malgré la canicule. Et les palmiers donnent un petit air du Portugal et de vacances à notre ville de Paris, que l'on trouve parfois un peu trop grise.
Depuis quelques mois, nous avons des températures affolantes. Des 35 ou 36° pendant plusieurs jours. Quand on habite sous les toits, même si on ferme et on calfeutre, à partir de 16h, l’air devient irrespirable, il fait très chaud et on étouffe, littéralement. Alors il faut fuir!
Ce samedi là, après une séance de rafraîchissement dans un expo au Centre Pompidou, divinement climatisé, j'ai marché sur les berges de Seine, Paris Plage avec quelques parasols et brumisateurs. C’est sur le bout de l’île Saint Louis que j'ai pique niqué. En face, un trio de jeunes gens détendus et étendus , animés par une conversation sur l’amour, ses joues et ses peines. J’ai aimé n’évoquer que l’essentiel. Parfois ce que l’on ne dit pas est plus important que l’on dit. Leurs poses lascives sont inspirantes et suggestives. Je me perds dans la texture mobile des reflets de l’eau et leurs couleurs improbables... peut-être réussir ont-ils à me rafraîchir?
Il est encore trop tôt pour rentrer, je cherche un coin avec ombre et aéré, si possible! J'atterris sur La Base Filante, bar éphémère, installé dans un terrain vague, en attente d’urbanisme. Le bar est dans un dodécaèdre fait main (semble-t-il) mais la bière est locale, donc bonne. Les filles et les garçons sont affalés dans des transat turquoises. Nous sommes entourés d’herbes folles et de palettes de chantier. De larges voiles blanches claquent au vent. C’est agréable. Une demie bière et je suis déjà un peu pompette. Cela doit être la chaleur!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire