vendredi 30 novembre 2012

Café La Favorite à Saint-Paul



J'avais deux heures pour dessiner, je suis arrivé dans ce grand café par hasard, la déco est assez impressionnante car tout est carrelé. J'en donne un aperçu sur le miroir de droite, toute la salle est comme ça. Tous ces détails m'ont donné envie de reprendre mon feutre micron 0.2. C'est un lieu très intéressant à croquer, car c'est grand, avec trois ou quatre salles, des miroirs partout, et plutôt calme en journée.
J'y retournerai je pense (peut-être avec d'autres sketchers qui sait ?) car l'atmosphère est très agréable (même si les consommations sont assez chères). J'ai rajouté quelques touches de couleurs à l'aquarelle, en essayant de réfréner mon envie de tout colorer !

mercredi 28 novembre 2012

"Froid dans le dos" à IVT, Paris


"FROID DANS LE DOS", c'est bientôt!
Je vous propose de découvrir un belle expérience théâtrale autour de contes qui font peur. C'est un spectacle bilingue français et langue des signes française (LSF) tout public à partir de 7 ans.


J'ai travaillé sur la scénographie du spectacle et quelques uns de mes dessins ont été choisis pour la communication d'IVT - International Visual Theatre et du spectacle.
Pour plus de renseignements, c'est ici: www.ivt.fr

dimanche 25 novembre 2012

Clermont- Ferrand : une jolie découverte.

Je suis tombée sous le charme de cette ville. J'aime cette impressionnante cathédrale toute noire en pierre de lave qui veille sur la ville et que je n'ai pas osé croquer,tous ces de jolis bâtiments à chaque coins de rue ...des jolies portes....ici les toits de la magnifique église romane de Notre Dame du Port.
La porte du Musée Bargoin et ses colonnes habillées de carrés de crochets colorés.
Je n'étais pas toute seule sur le belvédère à dessiner Notre Dame du Port.En effet des sketchers de tous les coins de France , de Belgique, d'Espagne , du Portugal.étaient venus pour le rendez vous des carnets de voyages à Clermont.
Et que font tous ces sketchers quand ils se rencontrent?:)))..... ils dessinent bien sûr!!! Des moments agréables passés ensemble à croquer et à rigoler.

lundi 19 novembre 2012

Quatre jours à Barcelone


J'ai passé quatre jours à Barcelone avec des étudiants (très nombreux) en 2ème année en École d'architecture en tant que professeur de croquis et dessin d'architecture (notamment en extérieur). Nous avons beaucoup marché et ils ont beaucoup dessiné. Je n'ai pas pu en faire autant. J'ai quand même réussi à voler quelques minutes ici ou là pour jeter des bribes d'ambiance et d'architecture barcelonaise sur le papier. C'est une ville très inspirante.
Ci-dessus, la façade de la fondation Tapiès avec son "chapeau" en courbes et volutes de métal.



Le premier jour, nous sommes partis de la barcelonetta en passant par le village olympique en direction du forum. Très belle promenade architecturale avec la mer en fond de paysage (et la "voile" de Ricardo Bofill, Vela Hotel, 2009).



Le deuxième jour était en partie consacré à Antoni Gaudi avec la visite de la casa Mila (Pedrera) après avoir admiré la façade de la casa Batlo. Ici, une aquarelle de moins de 5 minutes qui ne retient que l'essentiel.



Le soir du retour à l'aéroport (Ricardo Bofill, architecte), il me reste quelques minutes avant de prendre l'avion et j'en profite pour faire une dernière aquarelle. La nuit tombe et les vues à travers les grandes façades vitrées s'assombrissent de plus en plus.

Un seul carnet moleskine aquarelle 13x41cm (ouvert), une petite boîte d'aquarelles et 2 pinceaux (un gros et un fin) pour ce court voyage à Barcelone.

vendredi 16 novembre 2012

'La Samaritaine' avant travaux


Ernest Cognacq tente sa chance dans plusieurs grands magasins parisiens : rejeté des Magasins du Louvre, il réussit à se faire embaucher à La Nouvelle Héloïse et y rencontre sa future femme, Marie-Louise Jaÿ. Ernest Cognacq travaille dans plusieurs maisons parisiennes avant de s'établir à son compte en 1867, rue Turbigo, Au petit bénéfice. Il fait faillite, repart sur les routes de France, puis retente sa chance dans la capitale comme camelot en s'installant dans la corbeille de la seconde arche du Pont-Neuf, à l'emplacement de l'ancienne pompe hydraulique de la Samaritaine (détruite en 1813).

À 30 ans, ses économies reconstituées, Ernest Cognacq sous-loue le local d'un café qui occupait la rotonde située à l'angle de la rue du Pont-Neuf et de la rue de la Monnaie, qu'il renomme Au petit bénéfice. Il entend ainsi profiter de la clientèle des Halles.

La réussite survient enfin : en 1871, il loue le local transformé en boutique et prend deux employés. L'année suivante, Cognacq s'unit à Marie-Louise Jaÿ, alors première (vendeuse) au rayon confection du Bon Marché.

À force d'économies le couple devient propriétaire de sa boutique, alors baptisée La Samaritaine. Les affaires prospèrent grâce aux principes de vente novateurs des époux Cognacq (prix fixes et affichés, possibilité d'essayer les vêtements…).

C'est en mai 1883 qu'Ernest Cognacq fait la connaissance de l'architecte belge Frantz Jourdain, l'un des promoteurs de l'Art nouveau et de l'architecture du fer en France. En 1891, Jourdain intervient dans les aménagements intérieurs du magasin n° 1 de La Samaritaine. Il est à nouveau désigné en 1905 pour la construction du magasin n° 2 de La Samaritaine inauguré en 1910, de style Art nouveau, à structure métallique apparente, orné de deux coupoles bulbeuses et d'un décor de lave émaillée, de grès et de mosaïque en façade. Les façades latérales de ce bâtiment sont toujours visibles, rue de la Monnaie et rue de l'Arbre Sec.

Entre 1926 et 1928, en collaboration avec l'architecte Henri Sauvage, Jourdain agrandit ce bâtiment vers la Seine dans le style Art Déco, contraint par les règles d'urbanisme de masquer l'architecture métallique de Jourdain par une façade en pierre de taille. Jourdain complète l'ensemble du côté de la rue de Rivoli en construisant les magasins n° 3 et n° 4 inaugurés respectivement en 1930 et en 1932.  
(source : musée Cognacq-Jay.)

Le magasin n° 2 dans sa totalité, ainsi que les façades et toitures du magasin n° 3, sont inscrits au titre des monuments historiques.

La Samaritaine était le plus grand des grands magasins parisiens. Son slogan était : « On trouve tout à la Samaritaine ». Le nom du magasin est parfois abrégé en 'La Samar'.

La Samaritaine est rachetée en 2001 par le groupe LVMH, et est fermé pour des raisons de sécurité en 2005. Depuis il est vide et comme abandonné. Réouverture prévue pour 2015, le groupe LVMH va y faire un hôtel, des commerces, des bureaux, des logements sociaux et une crèche.
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J'aime ses décorations, c'est pour cela que je l'ai croqué, car les travaux devraient bientôt commencer, et on ne les verra plus, et après que restera-il à voir ? Le magasin Etam qui s'est installé dans un des anciens bâtiments de la Samaritaine, en a camouflé la belle ancienne enseigne, par exemple.

Je ne suis pas la seule d'ailleurs à aimer ces bâtiments, comme en témoignent les commentaires que j'ai reçus à mes postes de croquis sur la Samaritaine :
  • Irese2011 : Etonnant, bravo, Profitons encore de ce qu'il reste de ce monument.
  • macha93 : j'adore tous ces détails de la Samar !!! 
  • daily sketches2012 : Beautiful! Is this the department store I loved on my one and only trip to Paris almost 8 years ago? I heard it has closed?  
  • nicosolemio : Toute mon enfance, merci pour ce beau témoignage !!!  
  • rielle92500 : Et c' est vrai ,que cela fait remonter les souvenirs d' enfance.... Il y avait des trésors au rayon bricolage situé au sous sol !!!!!!! J' espére que les facades vont être conservées.
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Croquis à l'encre noire Carbon Ink avec stylo plume calligraphique Sailor et aquarelles sur carnet Moleskine Large Watercolor Book (13 x 21 cm).

lundi 5 novembre 2012

Dimanche matin de novembre


Que faire un dimanche matin quand on voit la pluie s'accrocher à la fenêtre ? Et bien, la dessiner ! Depuis quelques jours, je travaille sur une base de dessin au stylo bille, et ça commence à me plaire beaucoup. J'ai mis les couleurs à l'aquarelle dans la foulée. Ce dessin m'a pris à peu près 40 minutes. 

samedi 3 novembre 2012

La colonne Morris Bouglione

Elle est superbe la colonne dans son habit de cirque.
Installées au milieu du XIXe siècle, les colonnes Morris, célèbres supports promotionnels des spectacles parisiens, n’avaient jusqu’alors jamais changé de couleur, le vert restant la référence.
Pour la première fois elles ont été repeintes selon les couleurs emblématiques du cirque Bouglione qui fête ses 160 ans d'existence.
Elles sont trois : une à Hôtel de Ville (dessinée ici), une boulevard Haussmann devant les grands magasins et une aux Champs Elysées.
Colonnes éphémères elles disparaîtront le 6 novembre. Dommage !