lundi 17 juin 2019

350 sketchers à Dijon pour la 7ème rencontre Urban Sketchers France!

[ par Urban Sketchers Paris ]



La 7ème rencontre Urban Sketchers France s'est déroulée à Dijon du 31 mai au 2 juin 2019.
C'est le groupe Urban Sketchers Bourgogne Franche-Comté qui s'est chargé d'organiser ce bel événement.


Marion Rivolier:
Arrivée la veille à Dijon, plusieurs peintures pour s'échauffer, il est temps de s’attaquer au célèbre ours de François Pompon. Ne pas le dessiner, le garder en réserve, et surtout essayer de capturer ses courbes un peu étranges. Ce sont les arbres et arbustes, en couleurs et en valeurs qui me permettent de le faire apparaître. Je suis à l’ombre des feuillages pour m’abriter de la chaleur et ils portent ombre sur mon dessin, donc pas simple à gérer ... nous sommes aussi beaucoup sollicités par les passants qui se demandent pourquoi tant de gens dessinent. Ils pensent qu’il y a concours de peinture. Quand on leur répond que c’est une rencontre amicale d’Urban Sketchers et qu’il n’y a rien à gagner, ils restent interloqués... de nos jours, rassembler 350 personnes avec aucun prix à la clé leur semble absurde. Et bien pour nous, c’est ce pourquoi nous le faisons, échange et partage dans la générosité et l’amitié!

Week-end réussi grâce à l’équipe organisatrice, à leur gentillesse et à leur gestion impeccable d’un groupe de 350 personnes!


Annick Botrel:
En arrivant à Dijon, je ne m'attendais pas à voir une ville au patrimoine architectural si prestigieux.
Le centre historique a été magnifiquement restauré. Les innombrables églises de toutes les époques et de tous les styles et les maisons à colombages du Moyen-Age cohabitent parfaitement avec les hôtels particuliers du XVIIIe siècle. Le choix du sujet était parfois difficile car les angles de vue étaient nombreux... et compliqués. Que de toits enchevêtrés et de clochers différents ! Question perspective et architecture, nous étions servis. Un vrai régal. Les touristes, nombreux pour ce week-end de l'Ascension, ont été très curieux et bienveillants devant ces ribambelles de croqueurs.
Quant à l'organisation de cette rencontre, bravo. Les parcours étaient très bien faits et les visites spéciales avec Fred le conférencier, passionnantes. Un grand merci à toute l'équipe de Bourgogne-Franche-Comté.


Anne Weber:
C'est par une journée d'automne glaciale et pluvieuse que j'ai visité Dijon il y a une vingtaine d'années ; c'est donc avec un grand plaisir que j'ai découvert un tout autre aspect de cette magnifique ville par un grand week-end ensoleillé !
Le fait que le centre-ville soit en grande partie piéton a rendu particulièrement agréable mon séjour et a facilité les échanges avec les habitants curieux de me voir dessiner assise par terre en plein milieu de la rue de la Verrerie. J'ai choisi de travailler sur un carnet accordéon rempli au gré de mes pérégrinations dans la ville, voici mon morceau préféré : on y retrouve un immeuble art nouveau (surnommé par tous les sketchers "la maison japonaise"), une façade renaissance de la rue des Forges et le fameux ours de Pompon qui m'a permis de fuir la chaleur.
Un grand merci aux organisateurs et en particulier à Fred, dont j'ai particulièrement apprécié les explications pendant les visites privilégiées qu'il nous a permis d'effectuer !


Oludotun Fashoyin:
Me voilà de retour à Dijon après une première visite 13 ans plus tôt.
Alors que je n'étais à l'époque qu'un touriste venu se balader trois heures dans la ville sous la pluie, là je me suis accordé trois jours pour dessiner la ville sous un soleil toujours présent. A l'exception d'un "jardin proche de la gare", en l'occurrence le jardin Darcy, je n'ai rien reconnu de l'époque. Et tant mieux. Je me suis régalé en découvrant rues piétonnes, églises immenses, et places animées, le tout dans le centre ville. Inspiré, je me suis offert le plaisir de croquer la très haute Notre-Dame deux fois sur deux pages. Devant un édifice aussi magnifique, que faire d'autre ? Un grand merci aux organisateurs de cette rencontre très réussie.


Sophie Voisin:
Trois jours, le nez en l’air et le pinceau vagabond, à musarder et découvrir une ville où je n’étais jamais allée. C’est là une partie de la magie des rencontres nationales Urban Sketchers.
Le centre historique contient beaucoup d’immeubles de toute beauté, mascarons grimaçants ou impavides, petites rues pavées, toitures biscornues. J’ai particulièrement apprécié le musée des Beaux-Arts - plutôt bien rénové, hormis une circulation assez improbable - la salle des gisants avec son cortège de pleurants et l’interprétation inspirée et très émouvante qu’en a faite l’artiste dijonnais Yan Pei-Ming.
Mention spéciale aussi au musée Rude où le Départ des volontaires, encadré par deux hauts murs de l’ancienne église St Etienne impressionne par son gigantisme.
A mon tour de remercier les organisateurs pour cette belle rencontre et ces découvertes !


Marie-Christine Compan:
Dijon est une ville très belle où je retournerai dessiner avec plaisir.


A l'année prochaine!

lundi 10 juin 2019

Urban Sketchers Paris au festival du carnet de voyage et de reportage à Brest

[ par Urban Sketchers Paris à l'invitation de Marion Rivolier ]


[les Capucins, aquarelle, Marion Rivolier]
Marion Rivolier:
Cette année, le festival du carnet de voyage et de reportage prend place aux ateliers des Capucins à Brest, réhabilitation des anciens arsenaux où l’on fabriquait des éléments de bateaux pour la Marine Nationale. Pour s’y rendre, on peut prendre un téléphérique après avoir descendu la rue de Siam ; ou traverser par le pont de Recouvrance. Les bâtiments sont très beaux, immenses, c’est aéré et spacieux. Avec mes collègues d’Urban Sketchers Paris, nous arrivons le jeudi en début d’après-midi. On met un temps fou à cleaner notre stand et à installer la toile d’araignée blanche qui donnera un peu de cachet à notre espace. C’est long et fastidieux. Mais l’on doit activer la cadence car sinon on ne finira jamais à temps... pinces, pâte à fixe, ficelles, on fixe, on accroche, on pince à tout va! Et enfin, on boit un coup pour le vernissage. On fignolera demain.
Il est temps d’aller manger des crêpes!

[le stand Urban Sketchers Paris]
Le lendemain, arrivée sur le stand, on finalise, on fignole, on coupe se qui dépasse. La toile d’araignée prend enfin forme et c’est plutôt pas mal! Le travail d’Urban Sketchers Paris est présenté à l’extérieur, grâce à de grands panneaux imprimés, des repro de dessins et des photos et quelques flèches rigolotes. La toile d’araignée met en valeur nos travaux personnels à l’intérieur.

[les Capucins et le stand Urban Sketchers Paris, aquarelles, Brigitte Lannaud Levy]
Brigitte Lannaud Levy:
Tonnerre de Brest quelle aventure! En Quimpéroise, je n’imaginais pas arriver un jour à un Festival de carnet de voyage dans un ancien arsenal par un téléphérique. Je l’ai appelé le "périphérique" tout le séjour ce qui a bien fait rire mes camarades. Marion Rivolier a eu l’excellente idée de nous faire tisser des cordes, des filins en tous genres pour composer une sorte de toile d’araignée pour y accrocher nos réalisations. Grâce à cette inventive scénographie, notre stand avait une allure très graphique et nous l’avons toute croqué. Dans un leporello Sennelier j’ai tenté de saisir ce cocon de fils tissés qui se faisait l’écho des barres d’aciers et tubes entremêlées de la structure métallique des Ateliers des Capucins. Mais pas facile d’aller au bout des pages en accordéon tant il y avait de visiteurs avec qui échanger et d’évènements artistiques à ne surtout pas rater.

[ magnifique concert dessiné, le Voyage de Rézé]

 [Marielle Durand et Marion Rivolier en démo]
Notamment ce concert dessiné du « Voyage de Rezé » où nous avons croqué dans le noir les musiciens et avons vu nos dessins projetés sur grand écran derrière le groupe sur scène en fin de concert. Autre joli souvenir, ces superbes démonstrations de sketching réalisées par Marion Rivolier et Marielle Durand en direct devant un public littéralement fasciné par tant de maîtrise de la part de ces deux artistes, chacune dans son style. Ici ce sont de précieux liens qui sont tissés que ce soit avec les visiteurs ou entre artistes.
Kenavo ar vechal !

[Tissus et toile d'araignée, aquarelle, Claire Archenault]
Claire Archenault:
Grand moment de partages et d'émotions, le Festival Ici et Ailleurs .
J'ai fait plusieurs croquis, y compris dans le noir avec une grande émotion.
Notre stand exclusivement féminin, par hasard ? a retenu l'attention de nombreux visiteurs
Faut dire qu'on avait bossé pour le rendre à l'image de sa scénographe, Marion Rivolier
Batman n'a pas osé rentrer, pourtant, il aurait été bien accueilli !
Des belles gonzesses!
C'est sans doute la pleine lune et l'iode qui lui ont fait peur, voir le téléphérique au-dessus de la Recouvrance …

[Echanges, bavardages, dessins et aquarelles dans notre stand]

[Notre stand dans les ateliers des Capucins, aqurelle et encre, Delphine Priollaud-Stoclet]
Delphine Priollaud-Stoclet:
Quand Marion m’a proposé de participer au Festival Ici et Ailleurs à Brest, j’ai sauté de joie et sur l’occasion.  Certes, j’ai échappé au tissage de la belle toile d’araignée sur laquelle venaient s’accrocher nos croquis parisiens suite à des impératifs professionnels m’empêchant d’être présente pour l’accrochage, mais je me suis rattrapée en démêlant une grosse pelote de ficelle pleine de nœuds!
Marion a orchestré notre stand de main de maître, Brigitte nous a fait une com’ d’enfer et le lumineux sourire de Claire irradiait tout comme l’énergie d’Agnès.
Quand Paris rencontre la Bretagne, ça a du style et du caractère, surtout en marinière !
Entre cafés serrés, apéros à répétition, égarements nocturnes dans les rues de Brest (pourquoi il est de plus en plus haut le pont ?), bavardages avec les visiteurs, belles rencontres, dégustation de crêpes, découverte des autres stands magnifiques, fous-rires mémorables, je n’ai pas vu passer mon week-end breton.
Il faisait un temps magnifique sous les verrières des Capucins et le soleil illuminait le ciel comme le coeur des organisateurs qui nous ont accueillies si chaleureusement.

[caricature d'Agnès (de Pierre Amoudry), portraits et ateliers, Carnet d'Agnès]
Carnet d'agnès:
Je n’avais jamais participé à un festival. Je n’avais jamais mis les pieds à Brest.
Quand Marion m’a proposée de faire partie de la fine équipe, j’ai été extrêmement flattée. Sautillante d’excitation pour cette nouvelle aventure.
L'Atelier des Capucins, est une architecture grandiose absolument incroyable et intimidante.
Les trois jours suivants sont un tourbillon de visites, de partage, de compliments, d’intérêts, de dessins… Ils ont permis de belles rencontres et des échanges extrêmement riches. Avec les visiteurs, nombreux et intéressés, des gens de passage, des habitants de la région et même des passionnés venus de loin. Avec les autres exposants : des inconnus dont je découvre le travail avec grande attention, des familiers que j’apprécie de longue date et d’autres artistes que je suis sur Instagram et que j’ai la chance de rencontrer enfin « en vrai ». Et avec les organisateurs, d’une grande disponibilité, d’une énergie positive et bienveillante, aux petits soins pour que tout se déroule à merveille.
Ce fût une belle émotion. Je ne sais pas qui était le plus enchanté, du public ou de moi.
Je reviendrai à Brest.

[les Urban Sketchers sont à Brest! photo de Roswitta Wiehl Guillemin]
Un très grand merci à l'équipe organisatrice ENKI qui nous a accueillie avec grande générosité, à Guillaume Duval pour son invitation enthousiaste et à bientôt, à Brest, pour de nouveaux échanges riches et chaleureux!