samedi 30 décembre 2017

WATERMARKS - Pushing Your Sketching Boundaries Barcelona 2018

[ par Urban Sketchers Paris ]



Dans le cadre de Urban Sketchers et de Pushing your Sketching Boundaries, Isabel Carmona, Nina Johansson et Marion Rivolier vous proposent "WATERMARKS" un cycle de workshops du 25 au 28 avril 2018 à Barcelone.
La Barceloneta est l'une des plages les plus anciennes et traditionnelles de la ville de Barcelone, dans le quartier de la vieille ville. C'est une plage de sable très moderne qui accueille de nombreux restaurants et discothèques le long de la promenade. La Barceloneta attire également de nombreux navires de croisière à quai. Parmi les attractions de la plage de Barceloneta, citons le monument «L'Estel ferit» de l'artiste allemand Rebecca Horn (connu sous le nom de «The Cubes») et la plage qui donne accès au Port Olímpic, la sculpture «Peix d'Or» moderne de Frank Gehry.
De notre base centrale (La Barceloneta Civic Center), nous explorerons le front de mer à proximité avec six emplacements différents pour le Workshop de 3 jours.

[La Barceloneta par Marion Rivolier]

Joignez-vous à Nina Johansson, Marion Rivolier et Isabel Carmona pour cet atelier de trois jours. Ce sera amusant mais difficile. vous apprécierez d'apprendre et d'expérimenter tout le temps, d'essayer différentes manières de peindre à l'aquarelle, utiliser la couleur sous toutes les formes sans crainte, partager son travail avec les autres participants et discuter intensément de nos découvertes. 

Chacune des enseignantes explorera différentes façons d'utiliser les aquarelles et les marques d'eau dans le contexte du dessin urbain. Pendant quatre jours, elles vous guideront dans différentes approches de l'aquarelle, différentes manières d'observer et d'analyser les lieux et de faire vos choix.
Vous trouverez le détail de chacun des workshops ici ainsi que les modalités d'inscription.

Isabel est espagnole et vit à Brighton, Nina est suédoise et Marion est française. Les cours seront donnés en anglais.

 [La Barceloneta par Marion Rivolier]

mardi 26 décembre 2017

Maisons de Femmes / Intimités de Femmes

[ par Claire Archenault ]

Fete Touareg 21217 Paris 11
Ces jeunes filles m'ont touché par leur intimité, assises toutes les trois sous une tente Touareg reconstituée en l'honneur d'une fête, organisée par l'Association Tilsit, elles semblaient ignorer ce qui se passait autour d'elles, tout en buvant leurs thés à la menthe. Intimité et ressources de la tente, pour échanger, se livrer des secrets...



Louise Bourgeois : "Tout mon travail, tous les sujets, trouvent leur source dans mon enfance"

Dans le salon d'honneur de ce grand hôtel particulier du 18ème siècle, la Monnaie de Paris, finalement j'ai trouvé la "Maman" de Louise Bourgeois bien douce, enrobante, adaptée au lieu, et nombre de femmes étaient en échange dans cet espace sublime.
La Maman de Louise Bourgeois est en effet une grande araignée couvant des oeufs de marbre, ode à la mère de l'artiste, restauratrice de tapisseries.
Malgré son coté tout-puissant lié à sa taille, les métaphores du filage, du tissage, du soin et de la protection sont bien présentes.
Sous une lumière dorée, une étonnante nuit tombe sur Paris, et révèle la beauté des grandes pattes caressantes de l'araignée.


Au Petit-Palais
"Psyché sous la Porte du Mystère " par Hélène Bertaux


Un bronze de la fin du 19ème siècle, fait par une femme .
Je ne connaissais pas cette sculpteur, et je me suis intéressée à qui elle était : c'est elle qui a fait rentrer les femmes, pour la 1ère fois , gratuitement, à l'école des Beaux-Arts de Paris, et lutté pour que les femmes puissent participer aux concours du Prix de Rome, au même titre que les hommes.
C'était drôle d'utiliser l'arrière-plan, toile de Victor Prouvé, pour la mettre en valeur...
Devant ce bronze sublime, je ne suis restée que 15 minutes, car le musée commençait à fermer à 17h45 ensuite j'ai appris par les agents du Petit-Palais que l'aquarelle était interdite dans ce lieu!
Un petit pied de nez aux institutions, petit cadeau de Noel!

vendredi 22 décembre 2017

Bobines en tous genres

par Annick Botrel ]



Dr Sketchy's anti-art school propose des ateliers de dessin éphémères (s'inscrire très vite). C'était ma deuxième séance et à chaque fois c'est un vrai plaisir de dessiner des modèles costumés étonnants dans un endroit prestigieux (Pompidou). Ici le thème de la saison fauve.

Dans un genre bien différent, je suis allée... au marché ! Exercice de vitesse car cette fois, pas de pause pour les modèles ! Tout aussi coloré et vivant.


Et pour finir, la fête touareg à la salle Olympe de Gouges (merci Rose Pivoine). Celui que je dessinais venait de Massy-Palaiseau !

lundi 18 décembre 2017

Le jardin des plantes, inépuisable source d'inspiration

[ par Anne Weber ]


Pour changer de la grisaille parisienne, c'est vers le Jardin des Plantes, et plus particulièrement les serres que mes pinceaux m'ont guidée. Pour cette séance, il s'agissait de travailler les verts et le fouillis végétal.
Une fois débarrassée de la buée sur mes lunettes (et oui, l'autre avantage des serres tropicales c'est qu'on oublie également les températures extérieures), je me suis rendu compte que le sujet était vraiment ardu : comment rendre compte de tous ses végétaux sans rendre mon dessin illisible ? J'ai finalement choisi de ne mettre en couleurs que le palmier au premier plan et de ne tracer le contours que de quelques autres feuilles.


Après ce croquis, je décide de changer d'ambiance en continuant de dessiner à l'intérieur de la Grande Galerie de l'Evolution. En cette fin d'après-midi, l'ambiance est bien calme et je m'installe au 3ème niveau juste à côté de cette jolie girafe qui regarde d'un air étonné les autres animaux du haut de son balcon. Cette fois-ci, le défi est de faire une mise en couleur tout en cachant mes pinceaux puisque l'aquarelle est proscrite sur les parquets du Museum : pas simple non plus !


Toujours au troisième niveau, je tire ensuite le portrait d'un rhinocéros bien différent de ceux que nous connaissons avec ses petites oreilles et ses bourrelets de peau autour de la tête. C'est également  une véritable antiquité puisqu'il faisait partie de la ménagerie de Versailles au temps de Louis XV !

jeudi 14 décembre 2017

Balades matinales au parc Montsouris

[ par Martine Kervagoret ]




Le parc Montsouris dans le 14ème arrondissement au sud de Paris n'est qu'à quelques pas de chez moi, et quand j'ai le courage, j'aime bien m'y promener de bonne heure pour bien commencer la journée.Tôt le matin l'atmosphère y est particulière, quelques joggeurs font le tour du parc ou du lac...tout est calme presque magique, ce que j"aime c'est son côté vallonné, ses petits chemins et les escaliers à l'intérieur du parc.


Les arbres y sont magnifiques particulièrement en cette saison.


Le long du lac les cygnes noirs peu farouches cherchent leur nourriture dans l'herbe juste sous mes pieds... pas trop rassurée je m'installe sur le dossier du banc et j'écarte ma boite d'aquarelle qui avait l'air de les intéresser.


Plus loin les nombreuses corneilles se disputent quelques faines..hé oui les pique-niqueurs sont moins nombreux il faut qu'elles se débrouillent toutes seules.

lundi 11 décembre 2017

Jeter l'encre à Paris

[ Par Brigitte Lannaud Levy ]



Cette encre n'est pas de Chine mais de Malaisie. Elle m'a été transmise par le sketcher de Kuala Lumpur: Ch'ng Kiah Kiean (dit KK) de passage à Paris avec qui nous avons dessiné lors de plusieurs rencontres avec les Urban Sketchers parisiens dont le 57ème Sketchcrawl passage Debilly (voir article sur ce blog). Le noir de cette encre est particulièrement intense. On l'utilise avec un bâton de bois de jasmin taillé, ce qui impose un certain lâcher prise dans le trait et une grande souplesse du poignet. Le papier doit être de de préférence un grain torchon 300g/m² pour que la pointe de bois accroche sans que l'encre finisse en paquets. Allez, je me lance.


Le vent souffle fort ce jour là sur l'esplanade de la pyramide du Louvre. Une pluie battante et menaçante s'annonce au loin. Ça laisse peu de temps pour croquer avec cette brindille de bois qui m'intimide. Je suis menée à la baguette, c'est le cas de le dire. Cette contrainte météorologique impose de ne pas trop se poser de question et de laisser le bois taillé filer sur le papier en acceptant l'imprécision du trait qui crée des vibrations impromptues mais finalement assez bienvenues.


Même si le vent est glacé, c'est à l'abri sur la petite place Furstenberg que je m'essaie à un dernier croquis sur du papier satiné. La brindille gorgée d'encre glisse finalement sans paquets. Ce papier lisse apporte une certaine fluidité aux lignes. L'encre s'écoule à plus vive allure encore. C'est comme si mon dessin m'échappait un peu. Pour faire les feuillages, je prends un pinceau de soie de porc à peine imbibé d'encre. La mise en couleur est rapide à l'aquarelle avec ce rouge brun de garance si caractéristique de la fameuse place de Saint Germain des près. Cette journée en terre inconnue très exotique s'achève avec la satisfaction d'être parvenue à sortir enfin d'une certaine zone de confort. Et ça fait du bien.

jeudi 7 décembre 2017

L’Académie de la Grande Chaumière, un lieu chargé d’histoire

[ par Sophie Voisin ]



« La Grande Chaumière », ce seul nom est évocateur de la vie artistique dans le Paris du début du 20e siècle. Non seulement pour les parisiens mais aussi pour nos amis d’Outre-Atlantique. C’est ainsi que j’y ai accompagné Laura, venue du Connecticut pour découvrir le Paris des artistes.
Nous voilà donc un lundi après-midi dans l’atelier libre de modèle vivant : une estrade tendue de tissu cernée par les barres d’appuis et les tabourets, un poêle (éteint), un enchevêtrement de chevalets et ici et là, sur des étagères, quelques peintures de facture très classique. La pièce n’est pas très grande mais très lumineuse du fait de la verrière qui longe le mur arrière.
Ce jour-là pas de professeur, mais – surprise – pas de modèle non plus. Après un quart d’heure d’attente, un remplaçant est trouvé. Le jeune homme pose avec application, mais le lieu m’intéresse plus que le modèle.


S’y retrouvent un peu tous les âges. Il y a les habitués, qui payent au ticket. Et les oiseaux de passage, qui payent en liquide. Plus quelques-uns (est-ce volontaire ou fortuit ?) qui partent avant le l’arrivée de l’encaisseur. L’atmosphère est studieuse, les téléphones silencieux. La jeune génération, mobile, travaille debout pour changer plus facilement de point de vue.
J’ai eu le sentiment – pas désagréable – de remonter le temps. Le temps de mes premières études d’art.

dimanche 3 décembre 2017

Pourquoi est-ce que je choisis des sujets si complexes?

[ par Marion Rivolier ]



Comme vous le savez peut-être, j’aime peindre des œuvres d’art parce que c’est un moyen de mieux comprendre l’architecture existante d’un lieu. C’est aussi un moyen d’observer et d’analyser comment ces œuvres jouent (ou non) avec l’espace.
Ces trois peintures ont été faites dans différents lieux parisiens mais j’ai utilisé la même méthode pour explorer ces œuvres d’art : j’ai joué avec l’espace négatif, j’ai gardé en réserve les blancs et exprimé les formes par les ombres. Ce n’est pas un chemin facile, sans dessin préliminaire, on doit observer attentivement et penser à ce que l’on va faire avant de commencer.

Le premier est la sculpture “Waterbones" de Loris Cecchini au Centquatre dans le 19ème arrondissement. Elle est composée d’un millier de petits os en aluminium. j’ai commencé par dessiner l’espace entre les os. Je voulais comprendre ce qui se passait dans les vides créés par la sculpture ; comment la couleur de la brique ou l’ombre des fenêtres pouvaient révéler la clarté des os.
Je ne sais pas si le résultat est probant mais c’était vraiment existant!



Pour le second, le challenge était de peindre de nuit (et dans le vent)! Pendant la Nuit Blanche, les parisiens pouvaient écrire quelques mots sur le quai de la Seine. Les techniciens déplaçaient les grandes lettres blanches pour composer les mots. Quand j’ai commencé, toutes les lettres étaient rassemblées à gauche et quelques minutes plus tard, un certain nombre de ces lettres étaient réparties sur le quai. Je ne voyaient vraiment pas les couleurs que j’utilisais dans la nuit mais j’ai essayé de révéler la blancheur de ces lettres grâce à la partie la plus sombre du quai.




Dans le dernier, j’étais devant le Grand Palais pendant la FIAC 2017. Mon sujet était cet incroyable banc de Pablo Reinoso. Avec une palette limitée (des gris colorés et quelques oranges), j’ai essayé de révéler la mouvement des courbes de ce banc. La chose la plus difficile était de donner à voir les gens et l’architecture de l’arrière-plan à l’intérieur des vides du premier plan.
Peindre des sujets difficiles permet de se poser des questions et de sortir de sa zone de confort!

vendredi 1 décembre 2017

Verticales à la Défense

[ par Marie-Christine Compan ]




Samedi 18 novembre à la Défense il faisait déjà froid, l'occasion de faire des vignettes de différents points de vues représentatifs.



Dans le CNIT pour se réchauffer, des gens écoutaient de jeunes chanteurs avec un piano en libre service. c'était l'occasion de rendre mes pages moins rigides.