lundi 28 novembre 2016

Clermont-Ferrand, on ne s'en lasse pas!

[ par Martine Kervagoret ]




Il n'est pas question de manquer le rendez vous du carnet de voyage  en novembre ! C'est sur la place Sainte Victoire (ci-dessus) que l'on donne rendez vous aux copains, on se réchauffe dans les cafés et on prend l'apéro en attendant la truffade au 1513 notre restaurant QG.


Derrière la place, rue Massillon, nous étions nombreux à croquer cet hôtel art Déco.


J'aurais aimé dessiner l'opéra en entier mais nous étions en plein vent, avec Cat on s"est contenté d'un détail de la façade.


C'est toujours un plaisir  de dessiner Notre Dame du Port,  je l'adore, c'est la 3ème fois et pas la dernière :).



Mais le rendez vous du Carnet de voyage c'est aussi des rencontres et des échanges avec les artistes qui exposent au polydome . Mes coups de cœur cette année le petit carnet les 'METRO politains' de Mat Let (notre copain du blog), les petits carnets de Paris par arrondissement de l’œil du Pigeon (Patrice Rambaud), les dessins de Jérémy Soheylian, les dessins des copains urban sketchers sur la route des villes d'eaux du Massif central .....et bien d'autres je ne peux pas tous les citer....
Un dernier dessin du taxi Londonien dans le hall avec Corinne et Astrid ...On se retrouve là-bas l'année prochaine ? Et merci Tazab c'était parfait!

lundi 21 novembre 2016

Le Louvre inside et outside

[ par Annick Botrel ]


Cette fois-ci, c'est moi qui ai participé à un stage. Grâce au remarquable talent pédagogique et artistique de Jérémy Soheylian, j'ai pu progresser dans l'approche de la lumière, comprendre les subtilités du cadrage, apprendre à synthétiser plus que dire, faire des choix... Bref, un coup de boost que je vous recommande chaudement !
Temps exceptionnel en cette fin du mois d'octobre. Admirable vue au soleil couchant sur le Louvre depuis la Conciergerie. Petite pause sur les quais depuis la rive droite, face au Pont Neuf et la Conciergerie.


Étude des ombres et lumières sur un tableau de Taunay, peintre paysagiste du XIXe siècle.


Le pavillon Richelieu. Expérience à faire et refaire.

jeudi 17 novembre 2016

Paris, mémoire du 20e arrondissement

[ par Sophie Voisin ]

 



Le 20e - comme d’autres arrondissements de bordure, anciennes zones de carrières - regorge d’allées, d’impasses et de petites maisons. Certaines, mal entretenues ou victimes de la spéculation foncière seront détruites ; d’autres seront réhabilitées après avoir été achetées à des prix souvent prohibitifs. Ainsi change cet arrondissement populaire, comme bien d’autres dans Paris intra-muros. Alors, tant qu’il en est encore temps et avant que pelleteuses et grilles à digicode ne nous empêchent de profiter de leur charme, croquons-les pour en garder la mémoire.




La cité de l’Ermitage, s’ouvre sur une maisonnette au jardin caché sous la verdure. En s’avançant dans l’allée, derrière une superbe grille à double vantail, une maison semble inhabitée depuis déjà un bon moment. Mais le toit est en cours de réparation et j’ai vu entrer deux ouvriers pendant que je dessinais, signe qu’elle n’est pas abandonnée…



Dans mon souvenir, il y avait un garage sur cette parcelle de la rue Orfila. Cela fait déjà un moment qu’il a été démoli. Pour autant aucune construction n’a encore commencé.

dimanche 13 novembre 2016

Un automne marocain

[ par Delphine Priollaud-Stoclet ]


Comme chaque année, j'ai retrouvé avec bonheur les vibrations lumineuses d'Essaouira la bleue.
J'ai sauté à pieds joints dans les flaques d'ombres salée ; je me suis régalée des puissants contrastes qui façonnent la couleur pure en volumes abrupts, du rythme palpitant qui bat la mesure d'une ville si haute en éclats.


Comment résister à la lumière du couchant dégoulinant sur les vieilles coques à retaper. Les hurlements des mouettes rieuses, l'heure de la prière, les derniers poissons étalés sans pudeur, les entrailles à l'air.

Après Essaouira, c'est à Fès et Meknès que je promène mes couleurs. Tapis bariolés, lumières orientales et la vie. Toujours.


Un dernier coup d'oeil sur les toits constellés de paraboles de la médina de Fès avant de reprendre l'avion. Déjà, je songe à l'année prochaine...

mercredi 9 novembre 2016

Jeter l'encre à Paris au Jardin du Luxembourg

[ par Brigitte Lannaud Levy ]

 



Le mois dernier, l'INKtober m'a donné l'occasion de quitter mes aquarelles pour découvrir les joies et la grande liberté de l'encre et de l'eau. Inktober? Kezaco, me diront certains d'entre vous. C'est un défi où chaque jour du mois d'octobre, les dessinateurs illustrent un mot imposé à l'encre. Pour ma part très attachée à la couleur, c'est une véritable découverte, celle de la lumière et de ses contrastes exprimés en noir et blanc.


Partie sur ma lancée INKtober, je ne m'arrête plus. Me voilà, au Jardin du Luxembourg armée de mes pinceaux à réservoir d'encre de Chine pour saisir toute la magie de ce jardin créé à la demande de Catherine de Médicis en 1612 . En ce jour de Toussaint, je m'arrête devant cette sculpture d'Eugène Delacroix où la Gloire (tous seins dehors) portée par le Temps, offre ses palmes au peintre qui reçut une reconnaissance très tardive.


Je quitte le peintre romantique - grand aquarelliste - pour me mettre le long de l'allée d'eau bordée de platanes de la Fontaine Médicis, du nom de la veuve d'Henri IV. Appelée autrefois la grotte, il se dégage de cet édifice sculpté par Ottin une étrangeté baroque qui confère au lieu une atmosphère très particulière. Un peu mystérieuse. Quelques canards qui s'agitent et se chamaillent et c'est l'eau de la fontaine qui vient se répandre sur mon carnet pour donner à l'encre son plus joli effet.


Allez, en cette fin de journée de croquis, une crêpe bien chaude me paraît méritée. Direction l'un des ravissants petits kiosques à douceurs du Luco (comme l'appellent affectueusement les parisiens) où les minots du quartier viennent chercher leur goûter. Un goût d'enfance retrouvé. Ce jardin est magique.

samedi 5 novembre 2016

Nous participons à l'exposition Regards Croisés, Paris - Brésil !

[ par Urban Sketchers Paris ]

 


Notre amie brésilienne Ana Rafful nous a proposé de participer à l'exposition "Paris-São Paulo - Regards Croisés" à Mogi da Cruzes au Brésil du 9 octobre au 20 novembre 2016. Annick Botrel, Brigitte Lannaud Levy, Tula Moraes, Mathieu Letellier, Béatrice Kluge, Hélène Leblanc et Marion Rivolier ont accepté avec enthousiasme et ont envoyé leurs dessins et aquarelles à São Paulo.
Le vernissage a eu lieu le 9 octobre :  plus de 150 personnes pour l'inauguration, le maire, le directeur du département de la culture, la chef du cabinet du tourisme de l'État de São Paulo, des journalistes de la ville et aussi de l'UMC et la Direction de l'Académie des Beaux Arts de São Paulo; un vrai succès pour les artistes brésiliens et français qui exposent.


L'exposition a lieu dans le Maison du Thé, très joli bâtiment avec une belle charpente de bois. Ana s'est occupée de l'accrochage et de l'organisation de l'événement.



Tula Moraes a travaillé sur le thème "Temples Sacrés" et voici sa magnifique Notre-Dame. Matlet a expérimenté le grand format (A3) directement dans le métro, un exploit!


Béatrice Kluge a capté avec brio les reflets des eaux de la Seine et de l'Ourcq. Brigitte Lannaud Lévy a rendu hommage au pays d'accueil de l'exposition avec le bleu profond de la librairie portugaise et brésilienne à Paris.


Annick Botrel s'est intéressée aux rapports entre la végétation et les bâtiments pittoresque parisiens. Marion Rivolier a croisé le regard de personnages solitaires avec le Paris en construction et évolution constantes.


Héléne Leblanc a travaillé sur le rapport de l'architecture pittoresque avec les installations temporaires.
Vous pouvez trouver toutes les photos de l'exposition et du vernissage ici.
Un immense merci à Ana pour son invitation, pour les photos et pour les affiches. Nous espérons qu'il y aura une exposition "retour" à Paris l'année prochaine, nous vous tiendrons au courant.