dimanche 11 septembre 2016

Un fil rouge parisien ?

[ par Marion Rivolier ]


En ce moment, je picore de courts moments de croquis en extérieur; je ne fais souvent qu'une seule aquarelle du lieu où je suis. En regardant ces quelques aquarelles, je me suis dit qu'elles avaient une sorte de fil conducteur commun : le rouge ou plutôt les rouges.
Quelques minutes pour saisir une Folie du parc de la Villette, un samedi après la visite de l'exposition The Velvet Underground à la Philarmonie de Paris : j'ai aimé la saisir pas l'arrière et que l'on se pose la question du miroir; ce dessin est à l'envers, non?


C'est au Palais de Tokyo que j'ai passé un peu de temps dans l'installation de l'artiste Dineo Seshee Bopape, Untitled (of occult instability) [feelings]. Ce morceau du palais effondré baigné dans une lumière orangée-rouge m'a poussée à travailler sur la réserve pour exprimer la multitude de brique et bris de béton effondrés.


Je termine cette série au grand Trianon de Versailles avec un morceau de Palais en majesté où la lumière de fin d'après-midi fait rougeoyer les marbres roses et dorés.

1 commentaire:

  1. Oui c'est vrai qu'il y a souvent du rouge (vermillon ?) dans tes croquis. j'aime la façon de poser les couleurs, sans pratiquement de traits de dessin au préalable, bravo en tout cas !

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