jeudi 28 juin 2018

Le Parc du peuple de l'herbe à Carrières-sous-Poissy

[ par Béatrice Kluge ]



Un article dans une revue d'architecture a attiré mon attention sur ce lieu : "un grand espace vert à proximité de Paris" disait le journaliste. Intriguée, j'étais curieuse d'aller voir par moi-même. Il s'agit d'un parc ouvert en 2016 à Carrières-sous-Poissy (78), à 30 km de Paris (accessible en RER).
Ce grand terrain, 113 hectares situés dans une des boucles de la Seine, est aujourd'hui une "zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique", c'est-à-dire qu'on on y laisse faire la nature.

Il y a là-bas une "maison des insectes" : un musée consacré à ces petites bestioles. On y trouve également un observatoire d'une forme étonnante qui devrait permettre d'observer les oiseaux. Hélas, il n'était pas accessible : impossible d'y grimper et rien n'indique les heures d'ouverture de ce curieux observatoire. De l'extérieur, je me suis posé la question de savoir pourquoi cette construction qui est censée favoriser la vue, avait un côté fermé. De plus, ce côté fermé donne sur la Seine et c'est justement la vue que j'aurais bien aimé dessiner. Bref, je n'ai pas compris.


Dans le passé, il y avait des carrières de graviers, qui ont laissé comme trace un lac artificiel où l'on trouve de petites maisons flottantes à l'usage des pécheurs. Cependant, je ne sais pas s'il y a encore beaucoup des pécheurs. Elles m'ont semblé plutôt être de petites "maisons de campagne". Mais ça donne un certain charme.
Dans ma revue d'architecture, on y parlait aussi de cultures de légumes dans le passé qui avaient dû être arrêtées à cause du sol trop pollué par des industries proches. C'est également une zone inondable, donc non constructible. La réhabilitation de cet espace par sa végétalisation (il a bien fallu quand même l'aider un peu cette végétation ...) en un lieu de promenade-nature est sans nul doute une très bonne initiative.


Mais mon œil de dessinatrice à l'affut a néanmoins été un peu frustré. C'est une topographie assez plate, d'où ma grande déception de l'observatoire fermé. De plus, depuis les nombreux bancs installés le long des promenades, la vue était souvent bouchée par les hautes herbes et les orties.
Mais j'y ai tout de même vu des libellules, des papillons, des lapins, des hérons cendrés, des cygnes et un geai. C'est donc quand même une bonne pioche pour une parisienne !

lundi 25 juin 2018

Urban Sketchers Paris, c'est aussi des Drink & Draw!

[ par Urban Sketchers Paris à l'invitation de MatLet ]

[aquarelle de Marion Rivolier]

Jeudi 7 juin à partir de 19h, venez dessiner et boire des verres avec les Urban Sketchers Paris au Ground Control (81, rue du Charolais 75012 Paris) ! Quel que soit votre niveau, que vous connaissiez le groupe ou non, vous êtes les bienvenu.e.s !
C'est avec ce message que MatLet nous a tous conviés à ce premier Drink & Draw du printemps.
Ce qui est chouette avec les Drink & Draw, c'est que cela permet de se détendre après une dure journée de travail, on se retrouve pour une ou deux heures pour dessiner et boire un coup! Certains ne font que boire alors que d'autres croquent, c'est ça le partage!

Il faisait chaud, l'endroit était bondé mais nous avions nos carnets pour nous "reconnaître". Je pense que nous étions au moins vingt sketchers, certains venaient pour la première fois et ont découvert notre groupe dans une ambiance détendue.


J'ai commencé par commander une bière (!) puis je me suis installée sur le coin d'une palette, le dos calé sur un pot d'olivier. Tula est à ma droite, on discute des différents événements Usk qui se sont déroulés ces derniers temps : la rencontre Usk france à Aix, la rencontre à Tours avec les sketchers de Minneapolis. On réalise que l'on a rencontré un nombre incroyable de gens formidable depuis que l'on a rejoint Urban Sketchers! Je peints les personnages, les gens bougent tout le temps mais ce n'est pas grave, les uns remplacent les autres au fur et à mesure des mouvements... Marion


[dessin de Anne Weber]


Je suis arrivé au Ground Control un peu stressé après une journée de dessin intense et surtout un peu en retard, mon téléphone résonnant toute les dix secondes des messages des participants cherchant le point de ralliement dans cet immense espace.
Et puis une fois installé, la tension est retombée : les habitués d'Usk Paris discutent avec les petits nouveaux qui découvrent le groupe, le tout sous une belle lumière de fin de journée, propice aux croquis.

  [dessin de Gabrielle Cornuault]                                                               [dessin de Claire Archenault]

Le nombre de participants décline avec le jour, mais quelques irréductibles restent et quand on n'y voit vraiment plus assez pour croquer, on va se chercher des bières et de quoi manger pendant que l'on continue à deviser sur le dessin, nos inspirations, nos envies, nos techniques... En bref, un moment d'échange et de rencontres qui fait du bien, même si la prochaine fois il faudra que je sorte le nez de ma bière pour dessiner ! MatLet


    [dessins de Sylvain Cnudde]                                                                     [dessins de Cyrille SaiiSaii]


Merci aux anciens et aussi aux nouveaux qui nous ont permis de présenter leurs dessins!
A bientôt pour le prochain Drink & Draw!

jeudi 21 juin 2018

Dessiner à La Régulière

[ par Urban Sketchers Paris à l'invitation de Brigitte Lannaud Lévy ]



( Marion Rivolier)
"À la régulière: Qui respecte avec loyauté les conventions et les usages d'un groupe ou d'un milieu social". Voilà une expression qui convient plus que bien à l'esprit de notre groupe de dessinateurs urbains parisiens. Mais ce jour là en l'occurrence, dessiner à La régulière consistait à nous retrouver dans la toute nouvelle librairie imaginée par deux jeunes amies libraires: Julia Mahler et Alice Schneider. Un bien joli nom pour un lieu unique de La Goutte d'or à Paris.

"Ce qui est chouette avec le groupe Urban Sketchers Paris, c'est que l'on découvre des quartiers que l'on fréquente pas ou peu. Je passe souvent à vélo dans le 18ème arrondissement, mais je m'arrête rarement. A l'invitation de Brigitte Lannaud Levy, nous avons découvert une nouvelle librairie, la Régulière, 43, rue Myrha. Ouverte, lumineuse et colorée, cette librairie propose un grand choix de livres illustrés mais propose aussi du thé et du café (avec quelques cookies et autres cake faits maison), des expos et des ateliers créatifs autour des techniques du livre : marbrure, reliure ... On peut s'y installer pour lire, découvrir de nouveaux ouvrages ou simplement travailler sur son ordi.
Après avoir commandé un café et en avoir offert un autre pour quelqu'un qui ne peut se le payer (tradition napolitaine du "café suspendu"), je me suis attaquée à la vitrine sur rue, avec en arrière-plan, la mercerie générale et ses fils colorés." Marion


( Agnès S)
"La matinée était brumeuse en ce mardi matin mais l'accueil d'Alice et Morgane ainsi que l'ambiance cosy du lieu ont eu vite fait de nous réchauffer. Étagères et piles de livres, coin de lecture des enfants, comptoir, mobilier vintage du coin café/coworking, vue sur la vitrine de la mercerie de l'autre côté de la rue, le choix des sujets est vaste !
Installée pour un café, je profite de mon angle de vue pour croquer le comptoir et le présentoir à gâteaux, bien alléchant... puis je me glisse entre 2 rangées de livres et m'attaque au coin papeterie tout en profitant du cadre pour échanger de précieux conseils de lecture avec Hélène et Valie.. Et je me rends compte qu'au final, il n'y a pratiquement pas de livres dans ma page de croquis, une 2ème séance s'impose !" Agnès S


(Hélène Leblanc)


(Brigitte Lannaud Lévy)
"C’est très amusant ces variations de traits et de couleurs sur un même point de vue. Comme Agnès et Hélène , je me suis dans un premier temps laissée allécher par le comptoir des sucreries mais aussi par ces ravissants tableaux naïfs de coiffures africaines "OK Tresse" et le beau tissu de wax au mur. C’est vrai que ce quartier de la Goutte d’or est baptisé aussi la « Little Afrique » de la capitale. Mais il n’y pas que les friandises qui m’attirent. Tout comme Marion le chatoiement de toutes les couleurs des bobines de fil de Dia Amadou le commerçant en face de la librairie a tout de suite capté mon attention, tout comme le vélo de Julia, la libraire, qui repose sur la vitrine et que je décide de garder au premier plan". Brigitte


(Brigitte Lannaud Levy)
Au final nous sommes restées toute la journée, les yeux hors de la tête de tout ce qu’il y avait à croquer que ce soit en intérieur ou en extérieur dans ce coloré quartier de la Goutte d’or. Le patron de la cantine Vegan "Le Myrha" où nous avons déjeuné nous a même conviés à revenir croquer son restau quand nous le souhaiterions. Une nouvelle rencontre entre dessinateurs parisiens que nous ne manquerons pas d’organiser tant l’accueil aura été chaleureux, que ce soient celui des commerçants ou des habitants. Encore un grand merci à l’équipe de La librairie La Régulière pour cette journée haute en couleurs qui nous a mis bien hauts les cœurs.

dimanche 17 juin 2018

Rencontre nationale Urban Sketchers France à Aix en Provence

[ par Urban Sketchers Paris ]


[Le beffroi de l'hôtel de ville - dessin de Anne Weber]

C'est à l'invitation des sketchers d'Aix en Provence que se sont rendus en masse les sketchers de toute la France du 1er au 4 juin derniers pour la rencontre nationale Urban Sketchers France. Selon les organisateurs, ce sont plus de 350 croqueurs qui ont arpenté la ville!

[dessin de Oludotun Fashoyin]
Le week-end a commencé sous les meilleurs auspices par une distribution de goodies par le sponsor de l'événement, Hahnemühle. Tout le monde s'est ensuite dispersé pour aller croquer selon ses envies au gré des parcours proposés par les organisateurs.

[dessin de Annick Botrel]
Le nom Aix vient du latin aqua (eau) et la ville était une station thermale reconnue depuis l'Antiquité. Il en reste de nombreuses fontaines de toutes tailles que l'on croise au hasard des rues ou que l'on ne peut pas manquer comme celle de la Rotonde qui nous a servi de point de ralliement durant le week-end.

[dessin de Agnès Selles]
Aix en Provence c'est aussi des bâtiments en pierre jaune, des petites rues très animées mais surtout la ville natale de Cézanne!

[dessin de Marie-Christine Compan]
Ce fut un vrai plaisir de retrouver les anciennes connaissances et d'admirer leurs carnets mais aussi de rencontrer de nouveaux adeptes motivés.
Un grand merci aux organisateurs, c'était vraiment chouette!
Rendez-vous est pris pour l'an prochain à Dijon autour du 1er juin!

jeudi 14 juin 2018

C'était l'été du côté de Notre-Dame!

[ par Marie-Christine Compan ]




Le week-end du 26 et 27 mai, ce fut l'été à Paris pour deux jours. L'occasion enfin, de dessiner dehors après des mois de pluie. Depuis, la pluie est revenue...




Avec quelques Urban Sketchers de Paris, nous avons dessiné autour de Notre-Dame le dimanche, et aussi au Jardin des plantes le samedi. Foule des grands jours sur l'île de la Cité, touristes mangeant des glaces... Comme un air de grandes vacances.

dimanche 10 juin 2018

Je veux du Vert

[ Par Brigitte Lannaud Levy ]

   

Je n'ai jamais eu autant envie et besoin de vert que ce printemps.  Selon l'historien médiéviste Michel Pastoureau, plus qu'un pigment, une couleur est d'abord une idée. Le vert répond pour moi à un appel de liberté et comme la fréquentation des arbres est dit-on bénéfique pour la santé, cette plongée verte ne peut me faire que du bien. Alors aux premiers rayons de soleil et saisissant l'opportunité d'une rencontre USKParis,  c'est armée de ma boîte d'aquarelle de verts, que je suis allée au jardin du Luxembourg à l'ombre des feuillus de la très belle fontaine Médicis m'attaquer à toutes ces jolies nuances de vert. 


Mais pourquoi une boîte d'aquarelle de verts quand avec des bleus et des jaunes mélangés on peut  obtenir  ses propres nuances? Tout simplement parce que je  trouve que c'est une couleur très difficile à créer. En mélangeant moi-même les pigments  de jaune et de bleu c'est comme si les couleurs devenaient vite  grisées,  salies et faisaient perdre aux jardins leur éclat et  fraîcheur  printanière. J'ai appris, toujours par la lecture du passionnant Michel Pastoureau, que le vert est une couleur instable, rebelle et très difficile à fixer chimiquement. Pendant longtemps les teinturiers avaient même interdiction de mélanger le bleu et le jaune. Du coup  symboliquement elle est devenue la couleur des êtres étranges, insaisissables: sorcières, lutins, fées, génies... extra-terrestres même. Les fameux petits hommes verts.  


C'est un grand bonhomme vert de gris qui ressemble à Hulk que je décide de croquer d'un peu plus près. Polyphème est le cyclope légendaire de la fontaine Médicis. Amoureux de Galatée, déesse des eaux, il est accroupi sur son rocher et observe sa belle dans les bras d'un autre, le séduisant Acis. Pour ce croquis, je me concentre sur le molosse au coeur d'argile et c'est le nez en l'air que je saisis cette masse toute en muscle, baignée par les ombres des feuilles qui plongent  avec délicatesse depuis la cîme des arbres. 


Je finis ma journée du côté de l'Orangerie  sur le parcours des joggeurs  pour croquer avec quelques Urban sketchers parisiens le monument-hommage à Eugène Delacroix (1798-1863) de Jules Dalou. L'occasion pour vous rappeler l'éblouissante rétrospective du génie de la peinture romantique au Musée du Louvre jusqu'au 23 juillet 2018.  Enfin, pour en savoir plus sur le vert, je vous recommande l'ouvrage de Michel Pastoureau "Vert-Histoire d'une couleur" en Points poche, une lecture passionnante pour vos vacances quand vous vous mettrez au vert justement. 

mercredi 6 juin 2018

Hommage d'un sketcher parisien à un chanteur de Pantin

 [ par Mat Let ]


Entre Jacques Higelin et moi, ces trente dernières années, ce fut une longue série de rendez-vous manqués. Je devais avoir à peine 5 ans, dans les escalators de la géode quand mon oncle me dit « regarde Mat, c’est Jacques ». Je me retourne et lance un regard probablement empreint de ma française arrogance au grand escogriffe derrière moi. Jacques ? Moi je connais pas. « Laisse-le le rêver ! » dit Higelin à mon oncle.

Je crois que j’ai regretté toute ma vie de n’avoir pas su qu’Higelin n’était pas un prénom.
Plus tard, vers 2009, je cours vers chez moi car j’ai oublié mon portefeuille pour aller faire les courses. Et là, rue de Mogador : Higelin, accompagné de son prénom et de quelques personnes. Je m’arrête. Conflit intérieur : portefeuille ? Parler à Higelin ? Lui dire quoi ? A l’époque, je ne manque pas d’excuses pour ne pas suivre mon coeur, ce sera donc portefeuille, en priant qu’il soit encore là à mon retour. Evidemment non.
Et puis 2018. Jacques est mort et tandis qu’on l’enterre en chanson je suis dans un train pour l’Italie. Entre temps, il y a eu de nombreux rendez-vous réussis : la prairie à Caen en 1992, un autre fois au Zénith, puis en 2007 au Bataclan, 2012 au Casino de Paris et une dernière fois, plus difficile, à la Philharmonie de Paris. Jacques ne voulait pas quitter la scène. Il est parti quand même.
Alors hier, sous le soleil du printemps, me voilà devant sa tombe. Enfin, nous pouvons discuter, entre les visites de nombreux fans, parfois éplorés.
Je sais quoi lui dire. Que sa musique m’a accompagné depuis ma naissance, peut-être même avant. Que j’ai toujours puisé dans ses paroles de quoi vivre mes émotions. Qu’ado je m’étais fait une cassette avec ses chansons, allant de Ci-gît un star à Excès de zèle en passant par La rage en d’dans et Dans mon aéroplane blindé, pour me sortir de la déprime. Et que ça marchait. Que longtemps j’ai pensé que « je vis pas ma vie, je la rêve » serait l’histoire de ma vie. Qu’aujourd’hui, je ne rêve plus ma vie, je la vis. Qu’il n’est pas mort, puisqu’il est dans mes oreilles.
Il me répond, narquois, qu’on s’en fout d’être mort quand on a vécu (tu vois). Me dit dans un sourire que je l’ai laissé rêver, l’enfant qui est en moi. Me demande de lui dessiner une chèvre, pour son mouton, tiens. D’aller chercher les allumettes au fond des yeux que je croiserai. Et puis surtout, de ne pas oublier le plus beau cadeau de la vie, la joie.
La cloche retentit. Le cimetière ferme. Je pars, léger, léger, léger. Ce rendez-vous-là, on ne l’a pas manqué.
A bientôt, Jacquot !

Joli moment d'échange de techniques de dessin avec ce jeune homme !

samedi 2 juin 2018

Découvrir, explorer et partager, une des devises des Urban Sketchers

[ par Tula Moraes, Mat Let et leur invitée, Cristiane Franchevich ]



Aquarelle de Cristiane Franchevich 

Les workshops Urban Sketchers nous offrent la possibilité d'explorer des nouvelles techniques, découvrir d'autres méthodes et partager nos expériences.
J'ai récemment accompagné Cristiane Franchevich venue du Minnesota pour nous faire explorer l'univers du pigment avec la rencontre de l'eau....notre bien aimée Aquarelle.
Pinceau magique, neige, et quelques thés ont réchauffé notre après midi..
Cris était heureuse et ultra motivée d'avoir partagé, dans une journée exceptionnelle, son univers et nous a laissé ses impressions:
"This is what the Urban Sketcher's movement is all about: to meet and connect artists from all over the world, to see old friends and establish new friendship. The exchange, the long walks, the discovery. The use of the urban area as a meeting space. Drawing on site is my way of understanding the world. To be aware our surroundings can be transformative."


Aquarelle de Tula Moraes 

Mat let nous a rejoint pour continuer ce partage et un bon vin chaud m'a réchauffé le coeur




Dessin au crayon de couleurs de Mat Let 


Quel plaisir que de faire découvrir Paris à de nouveaux amis ! Pendant cette journée avec Tula, Cris et son mari JC, tandis que je teste mon niveau de portugais, JC devient ma muse. D'abord dans le métro, où son bonnet perché sur son crâne et son air de Brésilien transi de froid me donnent une irrésistible envie de le croquer dans mon tout petit carnet.


Aquarelle et dessin de Mat Let 

Puis, plus tard, dans un café, j'y reviens, essayant de capturer son air concentré (renfrogné ?) pendant qu'il dessine et l'ambiance chaleureuse du bar.

Foi um bom dia, comme on dit là-bas !