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vendredi 12 mai 2017

Zooms sur le Jardin du Luxembourg

 [ par Anne Weber ]

 


Outre le bassin principal et le palais du Sénat que tout le monde connait, le jardin du Luxembourg recèle de nombreux trésors.
Dans le prolongement de la rue Soufflot se trouve une bande de pelouse ; à chaque extrémité, une statue : celle de l'acteur grec attire qui déclame le texte écrit sur son parchemin attire tous les regards...à moins que ce ne soit le Panthéon que l'on aperçoit derrière lui ?


A deux pas de là, la Fontaine de Medicis passe pour être l'un des lieux les plus romantiques de Paris. En hiver, l'endroit est un peu triste avec pour seule verdure les volutes de lierre placés de chaque côté du bassin. En fin d'après-midi au printemps, la lumière est magnifique ; elle vient éclairer la scène dramatique qui se trame sur le décor du fond : Polyphème découvrant Galatée dans les bras d'Acis : on devine la colère du cyclope amoureux devant la pose alanguie des deux amants !

mercredi 15 février 2017

Where are we going ? Au Bon Marché !

[ par Delphine Priollaud-Stoclet et Marion Rivolier ]



Delphine
Comme dans un rêve, je voyage à travers Memory of the Ocean, la prodigieuse installation de Chiharu Shiota qui se tient au Bon Marché jusqu'au 18 février.
Patiemment tissée, la vague de fils de coton déferle et m'enveloppe.
Je dessine en immersion, tentant (un peu avec l'énergie du désespoir) d'oublier les commentaires désastreux, les pauses-selfies, la chaleur étouffante, le bruit et les petits pas malins qui tirent sur les fils "juste pour voir".
Where are my lines going ? Il faut tirer un trait-labyrinthe qui se croise et s'entrecroise sur les pas merveilleux d'une artiste qui se questionne. Qui nous questionne.
Je renonce à dessiner les 150 bateaux suspendus sous la verrière... Enfin, j'ai essayé... Mais comment faire émerger l'apesanteur, la vague qui s'envole, le voyage immobile ? Une autre fois, peut-être.

Marion
Avec Delphine, nous n'avons pas dessiné le même jour cette incroyable installation. Par contre, je suis tombée par hasard sur Hélène et Valie qui terminaient leurs dessins. Elles étaient épuisées mais ravies! Je me suis installée sur la coursive au dernier étage et j'ai plongé dans ce tissage incroyable : ces bateaux fragiles, tressés de fils blancs s'envolant vers un ailleurs, un monde meilleur ? Et cette forêt de fils noirs qui les suspendent et les maintiennent à flot... C'est si délicat et puissant à la fois que l'on oublie la difficulté, la chaleur étouffante et les adeptes du shopping... Cela se transforme en conversation intime entre l'oeuvre et mon pinceau qui prend de la vitesse et ne s'arrête plus de jouer avec les fils, les ombres et les lumières!

dimanche 13 mars 2016

Les créatures fantastiques d’Ai Weiwei au Bon Marché à Paris!

[ par Brigitte Lannaud Levy et Marion Rivolier ]



Bienvenue dans le majestueux bestiaire poétique, onirique et féérique de Ai Weiwei. C'était au Bon Marché le mois dernier. Alors si vous avez raté cette fabuleuse exposition "ER XI air de jeux" - la première en France- de l’artiste chinois Ai Weiwei, voici quelques croquis des créatures monumentales qui ont enchanté les visiteurs de ce grand magasin de la rive gauche et les sketchers parisiens qui les ont dessinées.
L’affluence à cette exposition était si forte que le plus difficile était tout d’abord de trouver une place au calme pour peindre sur le vif ces chimères mythologiques. Puis, pas simple non plus de croquer ces monstres volants en papier de soie blanc qui se jouaient de la transparence et de la lumière. C’est vu d’en bas confortablement installée sur un stand de maquillage que je me suis attaquée dans un premier temps au Heluo, une sorte de tête de poisson-chat doté de dix corps .
Les vendeuses très accueillantes m’ont dit que comme elles, je maquillais ces monstres de papier tout blancs en leur mettant de la couleur. Et que d’une certaine façon je leur donnais bonne mine !


Très impressionnée par lui, je suis montée au troisième le peindre vu d’en haut. Et privilège du dessinateur par rapport au photographe, je me suis débarrassée des clients pour que ce charmant monstre de papier soit le héros de la scène.


Parmi les vingt-deux créatures fantastiques - le plus souvent tombées du ciel grâce à une hauteur sous plafond vertigineuse-, il y a en une au sol tout à fait monumentale et intitulée : le dragon en quatre segments. Comme c’est mon signe astrologique chinois, je ne pouvais pas résister à l’envie de croquer ce symbole de persévérance et de force. Imposant par sa taille, le dragon de Ai Weiwei est tout en légèreté grâce à sa structure en tissage de bambou recouverte de papier de soie. Il fallait s’armer de patience pour restituer toute l’émotion poétique d’une telle œuvre aussi imposante que délicate. Mais c’était un joli moment de dessin où j’ai oublié que j’étais dans un temple du shopping parisien pour me retrouver comme transportée deux mille ans en arrière en Chine impériale. Magique !                                        
[Brigitte Lannaud Levy]


Merci à Brigitte pour l'invitation à partager une de mes aquarelles de l'exposition Ai Weiwei dans cet article : j'ai été fascinée par la poésie et l'élégance de ces créatures d'osier et de papier. Je me suis installée au calme au 3ème étage du Grand Magasin et j'ai essayé de faire apparaître ces sculptures blanches et translucide dans cet univers très clair et lumineux; un véritable challenge!                                           
[Marion Rivolier]

dimanche 20 octobre 2013

La "Fête des jardins"


La "Fête des jardins" est l'occasion de découvrir des jardins très différents, tels les jardins partagés, des jardins publics sous un autre angle avec des animations, mais aussi des jardins habituellement fermés au public.

Ci-dessus un croquis du jardin partagé 'La goutte verte' dans le XVIIIe:
Les personnes qui s'en occupent se sont installés un salon en plein air fait de récupération de table, chaises, et palettes servant de banquettes et tables.


Au Parc de Bercy (croquis ci-dessus) étaient organisées des animations pédagogiques. Dans ce parc, on trouve des petits paysages différents. Sur mon croquis, une avancée couverte, sur l’étendue d'eau.

Et des croquis faits dans des jardins exceptionnellement ouverts (2 croquis ci-dessous):
Saule pleureur aux formes japonisantes et vignes du Jardin de la Paroisse Saint-François Xavier dans le VIIe.
Puis bassin du Jardin des Carmes de l'Institut Catholique dans le VIe, et tronc d'arbre du Jardin des Missions étrangères dans le VIIe.




Et pour finir, un croquis, ci-dessous, du Parc Monsouris fait un autre week-end, mais comment résister à ses belles couleurs automnales.

mercredi 3 avril 2013

Hôtel Luxembourg Parc

C'est en longeant le jardin du Luxembourg que je l'ai découvert, je ne sais pas si je m'y serais arrêtée, mais c'est un carnet et un livre ("la pluie ne change rien au désir" de Véronique Olmi ) qui m'y ont conduit.

C'est une association "Les cueilles-mémoire"qui fait circuler ces carnets nomades qui entrent dans le projet de création d'une petite bibliothèque associative.Le principe de sa mise en œuvre  repose sur une mise en réseau de lecteurs créateurs.Chaque participant reçoit un livre accompagné d'un carnet format A5. Après lecture, il dépose sur une page l'empreinte de ses émotions sous la forme qui lui est propre,dessin, peinture, écriture, collage, photo...il transmet ensuite ces deux objets inséparables à quelque ami qui opère de la même manière etc.Le dernier lecteur renvoie le livre et le carnet à l'association.
Ce carnet et ce livre m'ont été proposés par Sylvie Bargain et Stéphane Ferray , Urban Shetchers de Cahors.

Et j'étais bien cet après-midi là adossée aux grilles du Luxembourg pour dessiner.

vendredi 22 mars 2013

"Nocturne Carnet de dessin" au Musée du Luxembourg



Le Musée du Luxembourg organise régulièrement des 'Nocturnes Carnet de dessin".  C'est Jérôme qui nous l'a fait découvrir.

C'était étrange car inhabituel, mais agréable, de voir une exposition où ne sont présents que des personnes en train de dessiner!

J'ai d'abord passé du temps à voir l'exposition, du coup je n'ai pas eu le temps de finir mon croquis. Mais je l'aime bien comme cela quand même.

L'expérience m'a plus, vivement la prochaine! 

L'amas de couleur en bas à gauche est ma manière d'essuyer mon pinceau entre deux couleurs. Cela m'est venu petit à petit, comme je ne voulais plus gâcher mouchoirs et couleurs en essuyant mon pinceau, j'ai commencé le faire sur une feuille autre que celle du croquis en cours, puis trouvant cela intéressant graphiquement, je l'ai fait sur l'espace du croquis, du coup ça comme des ondes, halos, en miroir du croquis, avec ses mêmes couleurs. 
Je vais surement essayer prochainement de le placer encore plus comme un halo, à l'endroit où la couleur doit être placé dans le croquis...
— Fleur


Même si j'aime beaucoup les encres et les gravures de Chagall j'ai été attirée par la dernière partie de l'exposition plus colorée et plus sereine , avec un gros coup de cœur pour la Danse.
Quelle chance d'avoir le musée pour nous dessinateurs.
– Martine

mardi 5 mars 2013

La fontaine Saint Michel


Située entre le boulevard Saint Michel et la place Saint André des Arts cette fontaine monumentale est sans doute l'un des points de rendez vous les plus pratiqués et les plus prisés de la capitale. Cette fontaine est le résultat d'une commande émise par le baron Haussmann à l'architecte Gabriel Davioud. Toutes les statues sont de sculpteurs différents.


Celles que je préfère sont les deux chimères à têtes de dragons (de Jacquemart) je ne peux pas m'empêcher de les dessiner quand je m'y arrête. Pas d'eau dans cette fontaine l'hiver, je la trouve un peu austère, je l'aime bien quand elle déborde quelquefois de mousse aux couleurs improbables ....oeuvre de quelque étudiant malicieux.....


Alors que je terminais mon dessin des écoliers ont envahi la place, je n'ai pas pu m'empêcher de les croquer.