dimanche 31 juillet 2016

A Paris, il est possible de se prélasser sur le toit de la piscine !

 [ par Marion Rivolier ]

 


Parfois un petit os cassé vous oblige à rester tranquillement chez vous alors que le soleil brille (enfin) dehors!
J'habite au 7ème étage avec une vue plongeante sur la toit de la piscine au pied des immeubles.
Dès qu'il fait chaud, le toit se peuple d'hommes et de femmes se prélassant au soleil sans imaginer une seule seconde que je les observe de là-haut...


J'aime saisir leurs attitudes alanguies. Le point de vue en plongée est aussi très inattendu. Cela me permet de sortir de certaine habitude de cadrage et de point de vue.
La perception du toit de la piscine en carreaux de verre est sans cesse modifiée par les ombres et les lumières. C'est très intéressant de jouer avec les tons froids du verre qui entrent en dialogue avec les ombres et lumières chaudes des peaux luisantes au soleil.


Je ne peux pas me promener le long de l'eau sur la plage mais je me console avec cette surprenante séries de personnes bronzant sur le toit de la piscine!

mardi 26 juillet 2016

Madrid, 35° à l'ombre

[ par Annick Botrel ]

 





La lumière... enfin ! Couleur éclatantes, contrastes violents, après la grisaille parisienne, quel bonheur ! Ici le marché San Miguel. Piège à touristes pour déguster tapas dans une ambiance conviviale dans cet ancien marché réhabilité en "cantine" de luxe. Un régal de personnages en mouvement et de couleurs vibrantes. Une fois n'est pas coutume, mon croquis passé en bichromie sous photoshop est plus convaincant.


Du rooftop - les espagnols en sont très friands - du Cercle des Beaux Arts, émergeants des toits, les mythiques Cibeles de la grande place du même nom.



Plaza Mayor, l'une des places les plus célèbres de Madrid dans le quartier historique.


Vue imprenable sur le Palais Royal, confortablement assise depuis le rooftop des jardins de Sabatini.

Plaza de Oriente. Crayon en main, à l'ombre de la fontaine devant le Teatro Real. En prime, Verdi, Puccini, Bizet, etc... dans les oreilles (répétition de l'opéra rediffusé le soir sur écran géant). Le top ! Beau soleil à tous.

jeudi 21 juillet 2016

Balade à Paris dans le 9ème arrondissement sous le soleil ...enfin!

[ par Martine Kervagoret ]



Pas terrible le temps cette année...alors dès que le soleil pointe le bout de son nez j'en profite pour dessiner toute la journée! Pour moi ça ne veut pas dire faire un maximum de dessin mais prendre mon temps, regarder autour de moi, être lente comme j'aime :). Le 9ème arrondissement ne fait pas partie de mes quartiers préférés mais j'aime bien cette église de la Sainte Trinité


Un peu plus loin , rue Trévise cette vieille Olsmobile cutlass a eu la bonne idée de se garer devant mon coiffeur, l'attente m'a parue moins longue ce jour là!

Je fais rarement les magasins ...je n'aime pas trop ça... alors quand une copine m'y traîne je suis pressée d'en sortir pour dessiner dehors !


Juste avant de prendre mon bus devant la gare Saint Lazare la sculpture d'Arman "Consigne à Vie", œuvre composée d'une accumulation de bagages, me rappelle que les vacances ne sont pas loin! Alors bonnes vacances et bel été à tous!

dimanche 17 juillet 2016

Quand un Grand Train peut en cacher un autre à Paris !

[ par Marion Rivolier, Sophie Voisin et Agnès Selles ]


Marion Rivolier
J'ai proposé une sortie Paris Sketchers au Grand Train, rue Ordener dans le 18ème à Paris car j'avais très envie de visiter les anciens entrepôts-dépôts de la SNCF. Certains Sketchers y étaient déjà allés il y a quelques semaines et ont pris plaisir à dessiner à nouveau les wagons, locomotives, halles aux palans et hot-dog en tout genre!
La première halle est vraiment impressionnante, laissée dans son jus de béton, rails, rouilles et verrières poussiéreuses. J'ai pu profiter de son ambiance calme et désuète à l'abri de la chaleur pesante de l'extérieur. [Marion]

Sophie Voisin
C’est dimanche à Grand Train. Il y a beaucoup de monde et… du soleil ! Mais pour dessiner, je préfère l’ombre. Je l’ai trouvée dans le hangar du fond, auprès de la locomotive à vapeur. Une grosse bête, noire et rouge, maintenant bien propre et tranquille. On convoque Zola, Renoir – on revoit Gabin conduisant sa Lison. Autour de moi les gens passent, la photographient, se photographient, me photographient… C’est dimanche à Grand Train. [Sophie]

 Agnès Selles
Un petit air rétro, bien dans l'ai du temps et du lieu, pour l'épicerie installée Cours des pas perdus.

 Agnès Selles
Un peu à l'écart du site, là où démarrent vraiment les lignes de chemin de fer, on se demanderait presque si les trains ne se seraient pas égarés au milieu de la ville.[Agnès]

mardi 12 juillet 2016

Parisienne au bord de mer

[ Par Brigitte Lannaud Levy ]



Voilà, après un bien triste hiver parisien sous les attaques terroristes et un printemps maussade qui ne nous a pas donné beaucoup d'occasions de dessiner en extérieur, il est temps de prendre un grand bol d'air marin. L'occasion pour moi de retrouver ma Bretagne nord, sur les bords non pas de l'océan Atlantique mais de la Manche: à Saint Briac-sur-mer plus exactement. Ci-dessus, la digue de Longchamp construite dans le béton en forme d'escalier géant, protège les habitations des fortes houles à marée haute et sous fort coefficient. Au loin la jolie pointe sauvage de la Garde Guérin, repère de chauve souris la nuit.


L'Alizé, sur la digue est le spot où tous les surfers se retrouvent pour boire un coup après avoir affronté les vagues. Ce jour-là, c'était grand soleil mais aussi grand vent. Pas facile de peindre dans mon carnet, j'avais oublié mes pinces et les feuilles n'arrêtaient pas de s'envoler. Et puis, je n'ai pas fait attention au soleil et je me suis retrouvée couleur Alizarine crimson.


Notre maison s'appelle "La Capricieuse", le nom d'un ancien voilier qui croisait au loin sous ses fenêtres. Si mes dessins de vacances sont datés à gauche c'est que je me suis lancée le défi avec ma nièce Sketcheuse Anna Maria de réaliser pendant l'été un croquis par jour. À cette occasion, comme le peintre breton Mathurin Meheut quand il voyageait, je me suis fabriquée un tampon de signature spécifique à cette série. Très bel été 2016 à toutes et à tous, qu'il soit haut en couleurs et en bonheur surtout.

vendredi 8 juillet 2016

Sur les traces de la Petite Ceinture dans le 14ème arrondissement!

[ par Béatrice Kluge ] 

 

ancienne gare de Montrouge-Ceinture, avenue Général Leclerc

Avec regret je n'ai pas trouvé de point de vue pour dessiner le petit morceau des voies rentrant dans un tunnel au parc Montsouris. La végétation les cachant trop.
Bien plus loin, une ancienne gare qui est en cours de réhabilitation. J'ai vu un projet qui prévoit un parvis derrière la gare, conservant l'escalier d’accès aux quais et un vaste programme de logements dans la continuité à la place des anciennes voies ferrés. Le bâtiment voyageur deviendra un lieu culturel géré par La Bellvilloise. A suivre...

depuis rue des Plantes

La vue est en direction du dessin précédent. Les grues jaunes sont sur les chantiers des logements évoqués plus haut.

ancienne gare de l'Ouest-Ceinture, rue Vercingétorix
Cette ancienne gare qui borde les voies ferrées de la gare Montparnasse a été rénovée et transformée en bureaux. Elle est clinquante. Je regrette presque la patine et la crasse.

vendredi 1 juillet 2016

Le Jardin Carré-de-Baudouin dans le 20ème à Paris.

[ par Sophie Voisin ]

 



Longtemps, les enfants qui remontaient la rue de Ménilmontant pour aller à l’école primaire toute proche longeaient un mur un peu gris, d’où émergeait un pittoresque clocheton. Qu’y avait-il derrière ce mur ? Mystère. On savait juste qu’étaient logés là les «enfants de la Dass».
Ce bâtiment de trois étages avec chapelle intégrée a été construit en 1836 par les soeurs de la Charité de Saint-Vincent de Paul pour y abriter leur orphelinat. Depuis cette date c’est toujours resté un établissement pour l’accueil temporaire d’enfants en difficulté. Mais depuis l’acquisition de la parcelle par la Ville, le mur, devenu un support de street art, offre une porte d’entrée sur le jardin.



Le jardin Carré-de-Baudouin est donc ouvert depuis une dizaine d’années et il constitue un petit poumon vert bien apprécié des riverains. Des bancs ont été installés en cercle autour du gigantesque marronnier central. De là, on peut contempler la façade palladienne du pavillon Carré-de-Baudoin (du nom d’un des premiers propriétaires). Au 18e siècle cette «folie» fut un lieu de villégiature consacré aux fêtes et aux plaisirs, puis elle devint la maison de famille des Goncourt jusqu’à son acquisition par les Vincentiennes.



C’est maintenant un espace culturel municipal où se tiennent expositions et conférences en accès libre. Depuis le mois de mai ce sont les photos du collectif Le Bar Floreal qui animent les cimaises : «Un soir, j’ai assis la Beauté sur mes genoux… »



… et je l’ai trouvée amère. Et je l’ai injuriée.» (Rimbaud, Une Saison en enfer). Le Bar Floreal a été mis en liquidation judiciaire le 30 juillet 2015 après trente ans d’activité.