[ par Sophie Voisin ]
Dans cette rue du 20e arrondissement, il y a une belle porte rouge vif et une girafe qui joue les équilibristes.
Il y a un portail assez banal, derrière lequel se cache une allée bordée de maisonnettes (René Féret y a tourné une partie du film à qui il a donné le nom de cette rue).
Et deux plants de vignes de part et d’autre de l’entrée d’un théâtre où chaque année depuis 1932 des habitants du quartier et quelques professionnels jouent la Passion du Christ. Mais ça n’est pas l'unique programmation !
Il y a aussi une maison basse, au coin d’une rue pavée, qui résiste vaillamment aux pressions des investisseurs.
Enfin, il y avait un foyer de travailleurs maliens. Bien intégrée au quartier, cette petite communauté vivait dans un ancien LEP. Les portes étaient toujours grandes ouvertes sur la cour intérieure et tous les ans le maïs grillait sur des barbecues sommaires, régalant les passants, grands ou petits. Toute une ambiance… ça n’est plus qu’un large trou où s’affairent des engins de chantier parfois assez impressionnants.
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