dimanche 13 novembre 2016

Un automne marocain

[ par Delphine Priollaud-Stoclet ]


Comme chaque année, j'ai retrouvé avec bonheur les vibrations lumineuses d'Essaouira la bleue.
J'ai sauté à pieds joints dans les flaques d'ombres salée ; je me suis régalée des puissants contrastes qui façonnent la couleur pure en volumes abrupts, du rythme palpitant qui bat la mesure d'une ville si haute en éclats.


Comment résister à la lumière du couchant dégoulinant sur les vieilles coques à retaper. Les hurlements des mouettes rieuses, l'heure de la prière, les derniers poissons étalés sans pudeur, les entrailles à l'air.

Après Essaouira, c'est à Fès et Meknès que je promène mes couleurs. Tapis bariolés, lumières orientales et la vie. Toujours.


Un dernier coup d'oeil sur les toits constellés de paraboles de la médina de Fès avant de reprendre l'avion. Déjà, je songe à l'année prochaine...

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