[ par Agnès Selles ]
Le week-end du 4 juin, pour ceux qui comme moi n'avaient pas pu se rendre à Bordeaux pour la rencontre nationale, il y avait en Ile de France un sujet de choix à dessiner : la crue de la Seine.
C'est tout près de chez moi que j'ai commencé, par ces containers déjà rejoints par l'eau envahissant quais et parkings.
Étrange spectacle : les arbres, qui semblaient avoir rétréci pendant la nuit, persistaient à vouloir marquer la bordure du quai, les poteaux portaient des noms de rues qui n'existaient plus, les planches en équilibre sur des parpaings donnaient au quartier un air de cité lacustre.
De partout affluaient les curieux, partageant avec des inconnus leur stupeur et leur fascination.
Malgré grèves et inondations, j'ai pu prendre le RER jusqu'à Paris Austerlitz. Là aussi les arbres trempaient leur pied dans un eau brunâtre qui disparaissait sous des ponts abaissés.
Sur le Cours Albert 1er, les cars de tourisme improvisaient une nouvelle halte pour permettre à leurs clients de découvrir "Paris sous l'eau".
Tu as optimisé de façon très élégante et raffinée ton absence a Bordeaux ! C'est aussi chouette sur le plan dessin que la place du Parlement et + interessant d'un point de vue actualité exceptionnelle ! Bravo
RépondreSupprimerBien, ton reportage. Nous, nous avons loupé le pic de l'événement...
RépondreSupprimerMerci! Espérons quand même que ça ne revienne pas !
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