samedi 28 novembre 2015

"L’assassin habite au 30 rue Lauriston" Croquis d’Assises à quatre mains


Samy 22 ans, ici dans le box, est accusé de meurtre. Sa voisine, une pharmacienne de 70 ans a été retrouvée sans vie, nue, ensanglantée et violée dans la cour de leur immeuble commun au numéro 30 de la rue Lauriston. Glaçant.  Difficile face à une affaire aussi sordide de ne pas laisser trembler nos crayons.  Ce procès aux Assises du Palais de justice de Paris  va durer 5 jours et s’annonce éprouvant.
Le président Zientara, reconnaissable à sa robe rouge, mène les audiences, entouré de ses 2 assesseurs et des 8 citoyens tirés au sort, nommés jurés pour l’occasion. Ensemble impressionnant vu de notre perchoir réservé à la presse.
Brochette des «acteurs» en scène. Le Président de la Cour dans un très long exposé rappelle les faits. Les pièces à conviction ensanglantées  sont étalées froidement sous nos yeux. On se croirait dans un film alors que l’affaire est bien réelle. Drôle d’ambiance qui nous donne une impression de voyeurisme…


L’avocat de l’accusé (à gauche) Maître Bernard Hini, planche avec acharnement sur la défense de son client. Réussira-t-il à faire baisser la peine? Sandy, la petite amie de Samy, revient à la barre et tente désespérément en larmes de disculper son compagnon qu’elle continue de croire innocent en dépit des preuves. L’amour rend vraiment aveugle.
Après une longue délibération, la cour déclare Samy coupable des faits qui lui sont reprochés et le condamne à 15 ans de réclusion criminelle. Il a une semaine pour faire appel.  Le président : « Garde, faite sortir l’accusé, l’audience est suspendue »
... par Annick Botrel et Brigitte Lannaud-Levy.

2 commentaires:

  1. Oui, un exercice difficile de se concentrer sur son dessin car on est tenté de suivre le procès. Bravo aux deux.

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  2. Merci Monique, surtout que cette affaire était terrifiante. J'en tremble encore, c'est peu dire.

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